Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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L'Enthousiasme Populaire au Cinématographe Comme il sortait de /'Hippodrome, dans la fièvre patriotique qui soulevait des milliers de spectateurs — à /'issue d'une de ces dernières représentations — notre très distingué confrère Gustave Téry prit sa bonne plume et écrivit les lignes suivantes. Tous les lecteurs du Journal ont pu les lire dimanche malin. Elles sont trop expressives pour que je ne les reproduise pas, à la gloire de notre industrie. Pendant la guerre du Transvaal, il y avait chaque soir, dans les music-halls de Londres, quelques minutes de belle émotion. Quand les clowns et les girls avaient fini de se trémousser sur la scène, les spectateurs pouvaient lire sur un transparent les derniers télégrammes du Cap. Puis, des projections faisaient défiler sous leurs yeux les chefs du corps expéditionnaire. C'était le temps où l'armée anglaise essuyait défaites sur défaites. Pourtant, jamais un quolibet, jamais un cri hostile ne fut entendu dans la salle. Le public applaudissait de tout cœur les généraux malheureux. On eût dit qu'il ne pouvait mettre en doute le succès final, et, quand l'image de la reine apparaissait sur le transparent, tout le monde se levait, aux galeries supérieures comme aux fauteuils d'orchestre, et, en chœur, entonnait l'hymne national. Voulez-vous avoir chez nous le même spectacle? Entrons au cinéma. Sur l'écran, passe, formidable et magnifique, le cuirassé Liberté, tel qu'on l'admirait, il y a un mois, à la revue de Toulon. Puis, dans le même décor, voici ce qu'en a laissé la catastrophe, un affreux monceau de ferraille sanglante... Làdessus. Marche funèbre de Chopin, et, dans un grandiose appareil, se déroulent les obsèques des deux cents victimes... Un déclic: deux petits mots passent sur l'écran: Quand même! Et tandis que l'orchestre joue allègrement la Marseillaise, nous assistons au lancement triomphal du Courbet, le demie, né de notre flotte; en même temps, un drapeau tricolore, dont une invisible main redresse fièrement la hampe semble claquer au vent du large... Ah! quel frémissement dans la salle! Quelle enthousiaste explosion de bravos ! Hier soir, j'ai vu des larmes dans les yeux. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule... Gustave TÉRY. Itala=Film PROGRAMME DU 27 OCTOBRE 1911 L'élevage des Faisans Plein air : 147 mètres LES EFFETS D'UNE FUSÉE Comique : 1 18 mètres Gribouille, veut rompre coûte que coûte Comique-Affiche : 245 mètres Adresser les Commandes ù Vaill HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télép. 149-11 Adr. télég. : ITALAFILM-PARIS Tous nos. I ilms sont < Vierges de la C< -nt lni|)ilim'-s sur Pelll< EASTMAN KODAK M