Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

et non au cinématographe. Il faut que l'acteur se figure qu'il doit se faire comprendre, tout en étant muet, par les sourds qui le regardent. Il faut que son jeu soit sobre, très expressif, peu de gestes très nets et très clairs. Des jeux de physionomie parfaits, des altitudes très justes sont indispensables... ». Les scènes. — Voila pour les notions sur le théâtre. Nous avons a parler des vues qui s'y prennent et en particulier de ces vues quelque peu fantastiques, dont l'imprévu, les étrangetés déroutent de prime abord. Nous ne dévoilerons aucun secret, d'ailleurs nos emprunts seront faits à l'étude si caplivan'.c de notre confrère, M. Babin, parue dans l' Illustration, et à la très intéressante étude que M. Méliès, avant de se plaindre des voiles soulevés, a publiée dans l'Annuaire général de Photographie (1907). Certes, nous parlagcons l'avis du père des trucs, M. Méliès quand il se plaint qu'on divulgue les amusants dessous du cinématographe. Nous souscrivons à ces lignes, par lui écrites dans Phono-Ciiiéma-revue : « Le truc n'est pas chose surnaturelle : toute sa Videur est dans l'adresse avec laquelle le moyen employé csl caché aux yeux du public II va sans dire cpie si avez passé de longues heures et même de longs mois à mettre sur pied un de ces trucs, il est positivement absurde d'aller expliquer ce procédé à tout venant : c'es ce qu'on appelle « donner des verges pour se fouetter »... Dès que le public ; ait coin ment cela se fait, toute idée de difficulté d'exécution disparaît pour lui. . . Rien n'es plus difficile que d'exécuter d'une façon par faite et artistique tout ce qui est un bien truquée. » Et M. Méliès de récriminer que de fiants Thcsécs aient conduits les profanes dans le labyrinthe mystérieux des films extraordinaires en fait d'inventions fantaï sistes. Nous pourrions lui répondre qui devança quelque peu l'Illustration, dans son très curieux article où les gra complètent si bien le texte. Son maître Ronci l-Houdin, n'avail-il pas jugé bon, avant de mourir, de mettre à nu ses merveilleux? Quoi qu'il en soit, il revi M. Méliès d'avoir appli ,ué au cinématographe ces trucs de machinerie, de mé( nique, d'optique, de prestidigitation, etc. Nous n'insisterons pas sur les scènes d( théâtre, où l'objectif, seul spectateur, Kino-Film 6 FILMS vierges négatifs et positifs cinematograpliiques Dùren (Province Rhénane) Agence et Dépôt pour la FRANCE Hy. PELTZER Ô C°, 42, rue d'Enghien PARIS