Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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artistes no se modifiait pas. D'ailleurs, a celte époque, aucun artiste sérieux n'abordait le ciné. Le jeu, rapide, exagéré, saccadé encore par l'appareil, effrayait les comédiens. Seuls de petits emplois en vivaient et surtout les fournisseurs de personnel. Il eut été inutile d'ailleurs d'apporter au ciné des qualités exceptionnelles. Le jeu ne servait à rien, on le voyait à peine. On expliquait rapidement, le plus rapidement possible les débuts de la scène, et l'on arrivait à l'action brutale et importante. On ne pouvait s'arrêter à des vétilles comme de composer un rôle ou d'indiquer des nuances. L'important était, d'après les règles établies, de ne pas quitter son personnage. On le voyait dans la rue, par exemple, il fallait le voir frapper, entrer dans le corridor, frapper à la porte de l'appartement, le suivre partout. Dès lors, à quoi bon un artiste de valeur qui se fut noyé en ces détails, et qu'un figurant intelligent qui avait un peu de métier remplaçait mieux (pie lui. Ce qui arrivait, car en somme l'artiste, à ce moment, ne faisait pas de cinématographe. La maison Pallié avait profité de l'énorme effort qu'elle avait fait. Elle tenait toujours la tète du marché avec sa production irréprochable et l'avance qu'elle avait prise aussi bien au point de vue de l'outillage que de la perfection de sa production. Mais des concurrents naissaient de tous côtés. En France, des usines se fondaient. Malgréson soin à englober la production, la maison Pallié, malgré elle, avait fait école. Et malgré elle, elle essaimmait les ouvriers, les ingénieurs et les metteurs en scène qui avaient passé chez elle. L'Italie se remuait. Elle allait à son tour place importante le L'Italie possédait pour cela des éléments merveilleux, une lumière des plus favorables pour la photographie, permettant de travailler par tous les temps, des tètes splendides, la production et la main-d'œuvre moins chères et enfin des capitaux à volonté. C'était un concurrent terriblement armé qui se dressait en face de la France, qui détenait presque exclusivement jusqu'alors l'industrie qu'elle avait créée. Malgré ces avantages, les Italiens talon 9 Société Anonyme Cinématographique Russe AKOSAF Directeur Fondateur Serge FRENKEL, Ingénieur Tverskaïa, 36, Moscou Location Succursales en Russie : Exploitation Saint=Pétersbourg TomsK Kiew Moscou Représentation Nijni=Novgorod Odessa Fabrication Samara KharKow Wilna Sebastopol Ekaterinbourg ARosaf= Actualités Saratof Riga LA SOCIÉTÉ ACCEPTE DES REPRÉSENTATIONS