Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT dont le nom est mainteannt sur toutes les lèvres. Camille n'aime que Jean, la cause de soa bonheur; elle lui appartient corps et âme pour la plus grande satisfaction de 1 auteur. Ils nagent dans la joie. Dans une de leurs excursions, ils rencotrent un bon ami de Jean, Paul Richter, un jeune peintre déjà connu. Il est immédiatement i';.ts c!c L amille, et lui demande la permission de faire son portrait. Au même moment, un élégant équipage c'ars lequel sont assis un monsieur et une s'est élancée hors de l'atelier. Elle court chez Jean et pénètre dans son appartement; il est vide! Elle veut repartir, mais elle entend venir quelqu'un et se cache dans le cabinet de toilette. De là. elle voit son ami entrer avec Mme Simon, qui, la porte à peine refermée, se jette au cou de Jean. Malgré toute sa volonté, Camille ne peut réprimer un cri; Mme Simon s'enfuit, laissant Jean qui trouve la pauvre Camille derrière la portière. Jean réussit à tranquilliser sa petite amie. Quelques jours après, Camille — l'étoile de la 1& Y IIP * ' 1 ■M I $t. jolie jeune dame, s'arrête devant eux; Jean se précipite pour saluer le couple, le millionnaire bimon et sa femme, deux bons amis de lui; Camille ne remarque pas les regards entre Jean et la jeune femme, elle ne connaît pas les rapports qui existent entre eux. Le lendemain, Camille vient seule, mais Jean est déjà venu montrer à son ami un portrait que Mme Simon lui a envoyé en lui donnant un rendez-vous. Lorsque Camille arrive, un moment après, elle le trouve et le reconnaît de suite au parfum: « Jean a-t-il été ici ? » demande-t-elle. — « Non » répond Paul, mais il est si troublé qu'elle a des soupçons, et avant qu'il ait pu la retenir, elle saison — est engagée, moyennant un cachet éblouissant, à une soirée chez Simon, pour y réciter un monologue d; son grand rôle devant un élégant public qui l'écoute avec enthousiasme. Camille est au milieu de sa plus belle tirade, lorsqu'elle aperçoit Jean et Mme Simcn qui, ne se croyant pas observés, échangent des baisers brûlants dans l'embrasure d'une fenêtre. Sans pouvoir s'en empêcher, Camille désigne les deux amants et raconte devant toute la société ce qu'elle vient de voir. Le scandale est indescriptible. Paul qui est présent, emmène la jeune fille chez lui, et lui fait prendre du repos tandis que luimême, complètement vêtu, se couche sur un divan dans l'atelier. Le lendemain ma 4R