Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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Étude sur la mise en scène en Cinématographie (Suite) Ce fut une révolution qui amena l'évolution lente mais continuelle, des anciens procédés. Quand on annonça que M. Le Bargy allait mettre en scène des artisles de la ComédieFrançaise et faire des scènes cinématographique, on attendit en discutant ce qu'allaient produire des gens de théâtre ignorants des régies duciné;onparlait de métrage énorme, de frais effrayants. L'élaboration fut lente, le film d'Art se heurta à des difficultés d'interprétation, de méter, de ficelle. Enlin des bandes sortirent. Certe.s, ce fut un étonnemcnt. Le gros public resta froid, ne comprit pas. Mais les gens de métier s'aperçurent que toutes les règles que l'on avait observées jusque-là étaient vaines. Des artistes de valeur jouaient, ils obtenient des succès comme au théâtre et cela portait comme au théâtre. Ils jouaient posément, sans courir, restaient immobiles, et l'intensité grandissante d'effet lut obtenue. Ce fut une stupeur. Il faut dire, d'autre part, que la première bande pré sentée parle film d'Ail était merveilleusement exécutée. Si l'on y relevait des fautes de métier compréhensibles et d'autant plus excusables qa'elles témoignaient de l'effort considérable qu'avaient dû faire les artistes pou. surmonter des difficultés en lace desquelles ils se trouvaient pour la première fois, la Mort du duc de Giuse était cependant un chef-d'œuvre. Le Bargy avait composé avec soin son personnage, l'avait détaillé, joué avec un luxe de détails qui était une révélation pour les eprits attentifs. Ce que n'auraient osé faire les metteurs en scène les plus exercés au métier, craignant de rompre avec les anciennes traditions, un novice l'avait fait. Il apportait des principes nouveaux et ne tenait aucun compte de l'expérience faite par les précurseurs, et sa méthode était la plus juste. Sauf quelques règles techniques, rien n'existait plus de ce que l'ancienne école avait si lentement élaboré. C'était la débâcle des vieux principes. Quelle fût, au juste, l'influence du film d'Art sur l'Ecole cinématographique. Presque nulle au début, énorme comme conséquences. Elle ouvrit les yeux à l'Ecole En vente à la Librairie H. DUNOD et E. PINAT, Editeurs 47 et 49, Quai des Grands-Augustins, PARIS ( Vie ) Vient de paraître LÀ TECHNIQUE CINEMATOGRAPHIQUE PROJECTION — FABRICATION DES FILMS par Léopold LÔBEL, Ingénieur-Chimiste Directeur de l'Usine de la Société des Phonographes et Cinématographes "Lux" In-8°(I6> 25) de 324 pages, 332 figures. Broché, 10 fr.; Cartonné, Il 50 EXTRAIT DE LA TABLE DES MATIÈRES Première partie : Le film. — Le poste de projection. — Le mécanisme de projection. — Les sources de lumière. — L'objectif. — Installation des appareils. — La représentation cinématographique. Deuxième partie: L'atelier ou théâtre de prise de vue. — Les appareils de prise de vue et leurs accessoires. — L'opération de prise de vue. — Les films négatifs, leur contrôle et leur développement. — L'arrangement des négatifs. — La perforation. — Le tirage des positifs. — Les titres. — Le développement des positifs. — Le virage et les teintures. — Le coloris. — Le montage. — Installation générale des usines. I.a première partie seule se vend séparément sous le litre : La projection cinématographique. Guide pratique a l'usage des opérateurs projectionnistes, ln-8" 16x25 de 108 pages, avec 1Ô8 figures. Broché. 3 fr. 50