Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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actuel, de limiter son exigibilité à une période qui n'excède pas la durée ordinaire de l'entreprise. Le droit, fixé à 100 .francs par mètre carré ou fraction de mètre carré, serait donc dû non plus pour une année entière, mais par trimestre. payé d'avance, à raison de 25 francs par mètre carré pour chaque période de trois mois. La Chambre a été saisie d'un projet de loi en ce sens. Cinématographie Scolaire Passant les limites de noire presse professicnnelle, la question de la cinémaiographie scolaiic est posée maintenant par nos grands confrères quotidiens. Voici dans quels termes s'exprime celte semaine (Journal du 26 déce nbre) le distingué journaliste Custave Téry, dent nul n'ignore qu'il fut et reste de cœur un excellent universitaire. Tous les lecteurs du Ciné-Journal apprécieront la vigueur, la ra'son et l'esprit de son court pamphlet contre les trop durables traditions des vieux péda Ce n'est pas encore demain, paraît-il, que l'on utilisera le cinématographe à l'école. Tant pis. Il y a là un moyen d'éducation d'une valeur incomparable, et l'on s'étonne que les directeurs de notre enseignement ne soient pas plus pressés d'en tirer parti. Avec quelques films bien préparés et discrètement commentés par le maître, songez à tout ce que nos enfants pourraient apprendre de géographie, d'histoire, de sciences naturelles! Ils s'instruiraient asns y prendre garde, aisément, gaiement. D'ailleurs, ce ne sont pas seulement des connaissances nouvelles qu'ils acquerraient de la sorte; ces « vues » leur donneraient tout ensemble le sens de la réalité et le goût des belles images. Double profil, piatique et esthétique. Mais n'est-ce pas là, justement, qu'est l'obstacle? L'enseignement par le cinéma heurte tout le système de préjugés infanticides que nous ont légués des générations de pédagogues et de barbacoles. Us ont posé en principe qu'une leçon, pour être profitable, doit être mortellement ennuyeuse. Les cuistres de cette école n'admettront jamais qu'une classe puisse être amusante; ils considèrent la joie de l'enfant comme un incongruité, son rire comme une insulte. Ils ne savent lui donner qu'une instruction livresque, pédantesque, abstraite, presque toujours inutile et parfois malfaisante. CiPT! GEHÉRHL DO CINEITOUPHE André GAVELLE «S E. TISSON Chaque Semaine Mise en Service de tous les FILMS A SUCCÈS dis Éditeurs du Monde entier STOCK CONSIDÉRABLE de Bandes à l'État de Neuf dans des conditions exceptionnelles Location de Postes complets 82, Rue de Rome, 82 MARSEILLE Téléphone : 50 = 02 Un Programme GAVELLE & TISSON amènera toujours la foule : c'est la raison du SUCCÈS.