Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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déchoir et n'osaient avouer faire du cinématographe. Dieu! que nous sommes loin... 'Le succès aidant, le public s'amusant de nos petites chcses, notre simple métier est vite devenu une source de for'une pour les éditeurs et les exploitant;;. Vinrent ensuite les agents qui profitèrent de la concurrence naissante, mirent les éditeurs à contribution. J'en connais qui se sont fait de réelles fortune: Les acteurs ont suivi le mouvement s'affranchissant de toute fausse honte, ils émargent à présent poui des émoluments à faire pâlir nos Q. M. A présert viennent les auteurs... Oh! pas ceux qui. directement il ont défendu cette industrie aux prix d'efforts soutenus, prenant sur leur sommeil ie temps nécessaire à combiner qut.'ques scènes inédites, tiavaillaul nanuellen ni à la mise en place de leur champ photographique, confectionnant ou combinant les décors rudimentaires, mais suffisants; exemple, M. Zecra, qui, il y a encore six ans maniait alternativement la scie, le marteau et. le pinceau pour obtenir le décor à son idée. Kt d'autres faits, trop longs à vous rappeler. Non ce n'e=t pas de ces auteurs-là qu'il est question... Le Syndicat des auteurs, à défaut de titres, r»e voit dans le cinématographe qu'un débouché peur ses adhérents qui, à l'étroit au théâtre, où le voisinage de la puissante Société des auteurs les gène quelque peu, se rabattraient sut le cinématographe, et solidarisés enfin, devant la pirispective du gain, ne rêvent rien moins que de décréter cette industrie leur propriété exclusive. Voici donc l'édition des \ues sous la tutelle du Syndicat et de la Société des auteurs, dar.s les pays statutaires, c'est-à-dire la France, la Belgique et la Suisse. Les exploitations qui refuseraient de payer la dîme au Syndicat seraient interdites à repiésenter les œuvres des adhérents et... (ici j'emprunte votre plume), seraient réduits à la seule production des auteurs étrangers à la u 1 1. d'après vous mon cher Heuzé, une minorité plui qu'infime. Ne vous y trompez pas. Pour ma pari personnelle, je les vois si t suitoul si habiles dans notre métier, qu'ils suffiraient pour faire échec à toutes ■^MBBBBi ' IMMII P II I IH'I 'I M ■ Hl! I^MI^^— Société Anonyme Cinématographique Russe AKOSAF Directeur Fondateur Serge FREINKEL, Ingénieur TversKaïa, 36, Moscou Location Exploitation Représentation Fabrication Succursales en Ru \ sic : s. «int iPéterabourg Ki.-w Nijni.Novi-.orml KharKow Wiln» AKosaf-Actualités Baratol T.mish Moscou (>ili-ss.i I I h >innbourj Kir.» LA SOCIÉTÉ ACCEPTE DES RI PRI SI M VTIONS