Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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N° 178. 20 Janvier 1912 Cïné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. BUREAU flBOMMEMEriTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an . 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi édaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 161-bA » La Question îles Prospectus N'en jetons plus! N'en jetez plus! — Mais quoi donc ? — Des prospectus, parbleu! M. Lépine ne le veut pas. Les « Amis de Paris », non plus. Les gens qui aiment la propreté dans les rues comme chez eux... tout le monde... et moimême et l'Europe et l'Amérique qui nous regardent; en vérité, je vous le dis, ne jetons plus de prospectus sur les trottoirs de ■ grande ville! C'est le cri du jour, et c'est aussi la voix de la raison. Aussi bien ne vous étonnez pas qu'il y ait dans Paris bon nombre de gens que la réforme rend furieux. Il en est ainsi de tout ce qui est nouveau et particulièrement de ce qui est "leilleur. Rien ne nous est plus cher que le passé, fut-il mauvais, car il représenta toutes nos habitudes et qu'il esl un peu de nous-mêmes. Je connais donc d'excellents citoyens (|in profitent une fois deplus.de cette der■c prescription pour jeter aux quai coins de leur petit monde, l'appel au> armes protestataire ou répandre le m< vais grain des petites récriminations. Ce ne sont pas, comme vous pourri» le croire, des marchands de papier, d'imprimeurs, des distributeurs ambulants qui sont les premiers intéressés dans l'ai faire. Ce sont des commerçants, ves directeurs ou propriétaire? de cinémas. Et leur mélancolie s'exprime ainsi... o à peu près : « Nous sommes nels exploités, malgré qu'on nous appelle des exploitants. Naguère, nous avions toute les libertés et nous pouvion cinéma-plaisir selon l'unique loi de notre bon plaisir : nul fie venait nous demai lei des comptes. C'était le bon temps. ' V voici que l'ère des perse: utioi ouverte depuis bien dénué. On nous avait imposé la cm On nous menace de? droits après nous avoir accablés de compositeurs... et, la tyrannie grandis» avec notre indolence, ne s*avise-t-on pas aujourd'hui, de nous interdire, divers moyens de réclame, la dntributio des prospectus? Vous me direz que nous avons tou jouis le droit d'en offrir au publu : mai) que vaut notre droit, si nous ne troui m plus de distributeurs el si le publ ne \ ut plus rien ' bien I morl du prosp< i tus. I e I bien linte à notre N sommes vraiment... par trop boa Or, un ami d< ; la propreté publique n'est pat « Tu i tant, de la mesii