Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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l'autorité lépinienne, qui affirme pour une fois une chose juste et désirable. Elle n'est, en effet, pas prise contre toi, et de ce fait, n'est pas vexatoire. Tous tes amis et concurrents sont dans ton cas et tu n'auras pas à regretter avec amertume, qu'ils fassent, comme jadis, distribuer plus de prospectus que toi-même. Tu feras ta publicité différemment et sans doute plus profitablement. Le papier que l'on offre au passant n'a jamais eu grande valeur, et la saleté de nos trottoirs est là pour le diie avec force. Tu t'ingénieras donc à des efforts nouveaux dont le caractère inédit sera certes d'un meilleur effet sur tes clients possibles. Les affiches sont là qui sollicitent énergiquement la rue. Les quotidiens, de plus en plus ouverts à la réclame détaillée des cinémas, porteront à domicile ta requête intéressée et provoqueront jusque dans le sein des familles des concours nouveaux et des passions dont tu te loueras. Puis, à défaut de papiers muets, tu placeras à la porte de ton théâtre, de braves gens au verbe haut, au geste large, à la tenue impeccable ou attirante, qui célébreront le charme de tes1 programmes et le confortable de ton installation. Tu feras... mille autres choses, selon ton imagination et tes ressources, et tu seras vite consolé de ne plus distribuer de prospectus! Par contre, les abords de ton CinémaThéâtre ne seront plus souillés de feuilles blanches, vite transformées en ordure, sur quoi les passants — tes clients — glissaient ou pataugeaient à l'instar des bons égoutiers. L'intérieur de ta salle bénéficiera de ce progrès... et, si parfois, tu trouves le loisir de faire un tour dans Paris, de chez toi à l'office de ton loueur, tu goûteras le plaisir de marcher sur des trottoirs demi-vierges, au lieu de t'égarer parmi les feuilletons du Petit Parisien et les « porte-bonheur >> oubliés par les chiens. Cela n'est pas une chose médiocre, car Pans, dont tu vis et où tu vis, vendeur de plaisir propre et d'art, a besoin d'être luimême propre et beau. Ne sais-tu pas que les spectateurs habituels de tes programmes se plaisent d'autant mieux chez toi que la salle est plus confortable et mieux tenue? Il ne faut donc pas que tu luttes contre le progrès,, grâce auquel Paris — où le monde entre un peu comme dans une salle de spectacle incomparable — sera plus souriant et plus hospitalier! Ton intérêt est bien qu'on ne jette plus de papier dans la rue et ta mélancolie n'est qu'une erreur. » Ainsi parla le philosophe ami de la beauté et de l'utilité. Il s'éloigna, sûr d'avoir convaincu son interlocuteur et, comme on annonçait, sur la façade d'un cinéma-théâtre, un film qui s'intitulait : « Quand les feuilles tombent... », il entra par curiosité, pour voir si quelque agent ne dressait pas un procès-verbal à quelque Parisien négligent, au point d'avoir laissé tomber une feuille du soir... sur le trottoir. G. DUREAU. Suivant son programme cl son hul. d'élre réellement In plus puissante organisation. de location en Fiance, la C.G.C., sous l'active direction de son Administrateur-Délégué, M. L. Aubert, va ouvrir prochainement une Agence à Lyon, au coin de la place Bcllecour, 14, rue Victor-Hugo. MM. les exploitants de la Suisse et I .Sud-Est de la France trouveront en l'heureux concessionnaire de la C. G.C, M. Demailly, l'accueil le plus cordial. Il est, je crois, superflu de faire l'éloge des programmes qu'on y trouvera, cai tous les cincmatographisles savent que s( fournir à la maison Aubert c'est une cor titude de grosses recettes. Tout le monde sait, en effet, qu'en plu; de la concession, dont l'éloge n'est plus i faire : Cinés-.Vordislc -Sclig. M. Aubert n'a chète que les meilleurs films édités dans li monde entier.