Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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Le Cinématographe f iî il du tort au Théâtre ? M A première vue, l'on serait porte à répondre par un « Oui! » très résolu à cette question. Mais si l'on y regarde de près, si l'on va au fond des choses et que l'on examine le pour et le contre, on arrive à cette constatation apparemment paradoxale, que Y Art cinématographique, loin de porter atteinte, loin de nuire à Y Art théâtral, constitue, au contraire, un puissant levier de perfectionnement, un stimulant de premier ordre pour acheminer le théâtre dans la voie du progrès et du développement réellement artistique. Car, disons-le tout de suite, on ne peut nier que l'art théâ tral moderne porte les stigmates d'une dégénérescence de plus en plus accentuée, qu'il s'agisse de vaudeville, d'opérette,, de comédie ou de drame lyrique. Qu'on nous cite le chef d'œuvre réel de ces derniers temps?... Nous n'exagérons pas pour les besoins de la cause, et si nous constatons ces faits indéniables, c'est uniquement pour pouvoir soutenir no tre thèse et démontrer que la concurrence que le cinématographe fait au théâtre proprement < ne peut avoir pour résultat qu'un redoublement d'efforts de la part des directeurs de nos principales scènes pour n'offrir au public que des pièces de choix, et, de la part des auteurs, pour .noduire des œuvres de valeur. A ce point de vue, donc, le cinématographe ne peut agir, vis-à-vis du théâtre, que < un stimulant actif et salutaire. En vérité, il n'y a pas à se faire d'illusioni sur les sentiments professés à l'égard du cinématographe dans les milieux théâtraux. Le ci j ,'iématographe y compte de nombreux ennemis. Ils sont légion... Et tous crient Haro! sur le Baudet!... Mais raisonnons un peu. Il serait puéril ds ne pas reconnaître que la vogue sans cesse croissante du cinématographe a porté un coup sen \ .sible aux exploitations théâtrales. Mais le dommage causé est d'ordre purement matériel, et la grande colère des directeurs de théâtres n'est qu'une émanation des vides créés dans leurs porte-monnaie par la vulgarisation des spectacles cinématographiques. Ceux que n'aveugle pas le parti pris, ceux SOCIÉTÉ ANONVMh ttlslano-îilms Casella Postale 1036, ALLA BOVIRA près MILAN , Italie' PROCHAINEMENT : Saint Georges le Chevalier, Sr&MEîï ■— i.«..i.. .,i i ° ■!■....!■■■ i à par 300 arti torique exécutée stes a Drame passionnel moderne, exécuté par les ar= tistes du THÉÂTRE STABILE de Rome. 400 m. Légende pastorale, 400 m. exécutée par les artistes de 0 la Scala de Milan 0 Le Triomphe d'Amour, Nouveautés toutes les sen>aii?es. — pilnjs Artistiques Chaque Semaine, Série comique : " LES MÉTIERS DE PASSE-PARTOUT " Grands Prix aux Concours Internationaux de la Cinéinaloni-aphie REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA 'BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS ~ 16, Rue de la Orange-Batelière, 16 — PARIS Jr H.TÎ r\r*XZX ICC Représentant pour l'Angleterre, 4. New Compton Street «=r. Jjrv<Ly\^l^.JL/AOO, Charing Cross Road. LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK "