Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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II. — De l'intérêt imminent qu'ont les éditeurs de films, à voir leurs productions commentées musicalement, de façon parfaite et artistique. dans les salles publiques de cinenatograph.es. Tout éditeur de films a intérêt à ce que le régal des yeux, pour le spectateur du film, ne soit pas gâté par une non concordance de la musique qui accompagne ce film. Pourquoi un même film passant dans un établissement, paraît-il insipide et incompréhensible, alors qu'ailleurs, il paraît brillant et limpide? Pourquoi dans celui-ci certaines scènes paraissent-elles grotesques, alors que dans cet autre établissement, elles deviennent non seulement compréhensibles mais bien mises en scènes et séduisantes, mais prennent même l'aspect et le caractère de scènes absolument vécues et semblent la réalité même. Pourquoi le film semblet-il quelconque ici, magnifique là? C'est la musique seule qui a opéré, sans que le spectateur s'en doutât, ce charme de spectacle et cette compréhension du film. Tandis qu'ici la musique (la musique synchronique s'entend) , est le commentaire obligé du sujet du film, là où elle n'est pas appropriée comme partout presque, elle est une redondance stérile et oiseuse, un sot radotage. Le spectateur y est agacé et égaré de sa compréhension du sujet. La non concordance de la musique pendant le déroulement du film le Jette dans un malaise moral réel, et il vaudrait mieux, même qu'il n'y eut pas de musique du tout pendant que le rfilm se déroule malgré le vide que produit ce spectacle rendu silencieux, qu'une musique non appropriée synchroniquement, quelque belle et bien jouée fût-elle. Louis Janssens. (A suivre.) .*. _ — Quelques Bruits de Coulisses La i «eur circule que la Scala, devenue théâtre d'opéiviie. reprendrait bientôt son an cii □ genre et redeviendrait un concert. Ceci ne serait pas unie fantaisie du directeur Fursy, car -1''' ni plu lui qui présiderait aux i i. mois bien Je chanteur po pulaire Mayol, qui, en ce cas, céderait son petit nent du faubourg Saint-Denis. Le Nouveau Cirque songerait aussi, si j'en m i h iii-.t -lu L'i'iuv cl, délaissant lu h;ni <-,,-,,],>. 1rs pitreries des clowns et le char I ■ i>.< nt •■m j ^ nautiques, devien drait un rnusk hall, i ie-rtaîns, à cette nouvelle. se sont écriés: Kncure un music-hall! Encore ttn music-hall! II y en a déjà tant! » Je ne leur avis: il y a place encore à Paris i r un b'iii music-hall, mais un music hall qui resterai! vr.i ni dans son r coin me l'Alhauibra, par exemple. Ce qui a jeté une i|r!';i\i'iir -iir ce lti'Iuv 'd'élabli— emenl ce -mi le prierai dé-asll'eux pic certains Ollt donné ou La licence qu'on a laissé s'j introduirl Le music-hall doit à Ire un établissement «le famille, si snii progra e esl honnête el axam s m1, i; es! toujours sûr de réussir. un a l'habitude de vanter les Vroértoai™ punc la façon donl il mènent es affaires et 9 pauvre vieux mie a toujours l'air de marcher ( ne un (''■(•revisse Pour une fuis eepen q.mi. ce vieux momde vienl de faire concurrent au nouveau, avec un peu ins de bluff el (9 (•('■clame. C'est à la maison Gau ni que non sommes redevables de ce tour de force, car eo| vienl de donner tes films de la Durbar de , Delhi dix-huit jours seulement après, ce qui est merveilleux, liés que les opérateurs eurent I, ruiiné. ils quillèrent les Indes el débarquèrent à Brindisi. Là ils prirent la mille, par une autorisation toute spéciale. Ce train, par une fa\ l'iir encore spéciale, les déposa a la -lation de Villeneuve-Saint-G ges, d'où, en auto, fis gagnèren! la fabrique. Les négatifs éiaienl arrivés à Paris à quaibre heures, e! le soir à huit heures le -peclaleiirs applamli — aieiil aux somptueux défilés de la Durbar au Gai Palace; le lendemain, on les accueillail avec mi eorthousiasme frénéti [ue à Londres. Ceci, vrai ment, esl un record, el je ne pense pas qu'o' puisse faire mieux de l'autre côté de l'Océan. x,,lre confrère parisien {'Artiste Lyrique, g me de n . s. A. L., qui, il > a quelque. !M seulement, de mensuel qu'il S! ut. devenaîl journal hebdomadaire, non annonce que bureaux seront, dans quelques semaines, tra portés en plein centre artistique. 5i. rue du faubourg Saint-Denis. De nombreux service \ seronl concentrés, qui en feront une sorte de Maison Commune. Cet organe, appelé à devenir prumplemeiil puissant, sera une belle arme pour les artistes, qui le trouveront prêt à toutes les lui es'pour le bien-être ei la prospérité de la qui A VENDRE à un prix dérisoire pvlion état .le neut. ayam ne msiauc au Grand Théâtre Municipal de Versailles, comprenant les lous derniers perfectionnements ainsi que le clironophone Gain t, nombreux iilms, matériel électrique perfectionné, cabine .appareils éclairage. Le tout renfermé dans de solides caisses pour le transport. L'ensemble a coûté plus de 8.000 Francs. brienne, 6, Rue Montbanron, (Versailles)