Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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le martyre de Manette Aurr.o.nt, la rédemption suprême. L'hôpital est, notamment, d'une belle horreur, que souligne, en passant à travers les salles de souffrance, la main consolatrice d'une admirable sœur de charité. Il y a !à des tableaux qui nous font présager l'avenir esthétique du roman et du drame cinématographique. Mais voici que peu à peu, l'atmosphère de l'hôpital, le voisinage de la douleur et des misères humaines, dont nous avons sous les yeux la forte représentation, agissent sur l'âme de la malheureuse libérée et lui dictent son devoir. Parce qu'elle était tombée très bas dans le vice, elle s'élève au sommet du bien par un acte de dévouement au-delà duquel il n' y a que la mort... réparatrice éternelle des grandes erreurs. Manette Aumont, infirmière au service des cholériques, meurt elle-même de la terrible contagion et, régénérée par le repentir, reçoit la cro.-x de la Légion d'honneur... L'ancienne Bile a pris sa place à côté des plus hautes vertus. Mais tout cela ne se peut conter. Il faut voir ce drame muet. Il est prodigieusement éloquent. Les épisodes ne languissent pas et les spectateurs ont vraiment la sensation de la vie qui passe, — comme s'ils la regardaient, invisibles et présents — derrière quelques lunettes magiques. Il faut louer sans réserves l'Eclair de cette belle réalisation : elle honore tous ses collaborateurs. VlDI. PREMIERE PARTIE La jeune ouvrière. Manette Aumont, \il un heureuse entre son père et sa petite sœur I -leste et sage. Chargée un jour de livrer une commande liez une riche cliente, elle entrevoit le ■Se!... Llle est ébouie... L'un des invités h surprend endormie dans le petit salon, :l est ' de la beauté de la midinette. Démon tentateur, il fait miroiter aux yeux de la pauvi fille le mirage de la richesse. Elle écoute le *éduci ur cl abandonne l'humble lover de son I -t comte des Aubiers est très amoui u\ de Manette, il la comble de radeaux. El le luxe cl la fête et .1 1 Kl 1. Rien n'esl hop beau pour elle. Ri< h s bijoux, somptueuses toilettes lin sont livrés cha Vie jour. Elle dépei • sai voki le premier nuage dans s.i vie j,.\ u L'APOGEE un jour une fillette portant un volun ton est introduite, qui, couvrant sa figure de ses deux mains, te sauve eu pieu vouloir l'apprccher. un, donl le reproche muet la poigne violemment. à la maison, l'enfant 1 père ce qu'elle a \ u. Le vieillard, frappé au conir par le déshonneur de sa fille, part à M ici lieu lie poui li châtier. I! la retrouve dam un restaurant de r.uit. La colère l'étouffé, il lève sa «.mue sur la coupable. Mail l'émotion 1 trop forte, il I une attaque d'apoplexie. M D l 1 e malheureux qui tei la 1 ei velle...