Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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5« Année. — N» 170 27 Janvier 1912 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAC flBOMHEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS Une Chambre Syndicale S. V. P. L'autre jour, me trouvant comme par hasard dans une Imprimerie, j'aperçus collé au mur un papier d'importance respectable dont la teneur était à peu près la suivante : « A partir du i" Janvier la Chambre Syndicale des Imprimeors de France a décidé de majorer le prix de tous les travaux d'impression confiés à ses membres ». Voilà qui est bref et catégorique. Comme je demandais quelques éclaircissements à l'Imprimeur, j'appris que des sanctions très graves et portant sur des intérêts vitaux des industriels syndiqués pouvaient être appliquées aux contrevenants. Je m'en fus songeur et, pensant à la Cinématographie, je me disais :i part moi : « Pourquoi les représentants de l'industrie et du commerce cinématographiques n'auraient-ils pas leur Chambre Syndicale? En quoi différons-nous donc des autres corporations pour n'être pas dignes de nous grouper ainsi ? Quelles tares avonsnous donc ? Quel dédain ou quelle impuissance portons-nous qui nous écartent des formes ordinaires de l'industrie moderne ?. Je me posais toutes ces questions afin d'y trouver des réponses solides et j'avoue c|ue je n'en trouvais aucune. Non, nous ne sommes pas faits d'une essence particulière : nous sommes des producteurs et des vendeurs au même titre qtie tous le autres, car je ne crois pas que notre marché — qu'aucun marché échappe à la loi de l'offre et de la demande. Régis et dominés par cette loi, nous ne pouvons pas nous soustraire aux conditions générales de l'industrie et du négoce, qui sont celles de tout le monde et de toutes les affaires. Or, puisque toutes les corporations se trouvent bien d'avoir leur chambre syndicale, il m'apparait évident que nous aurions un réel profit à créer une pareille chambre dans notre spécialité ! 11 faudrait pour cela que tous les cinématographistes se disent une bonne fois qu'ils sont des fabricants et des marchands et que le film est une denrée. Que diable, il n'est pas difficile d'entrer dans ces idées et je m'étonne que tous nos amis ne les professent pas déjà depuis longtemps ! Le Commerce du film sera sauvé dès que nous aurons compris la nécessité d'une "entente" basée sur la communauté des intérêts. J'entends bien que cette entente ne supprimera pas la concurrence et je serais très heureux seulement qu'elle en atténue les effets. Ce serait la première oeuvre dk notre Chambre Syndicale. La deuxième serait une hMMC des prix d'entrée chez les exploitants. La verrai-je jamais ? Je souhaite et je me berce du doux espoir de lue M |oui chez tous nos amis un papier aussi net que celui de la Chambre de* I mpi imeurs. . . Avec un peu de courage et île temps, nous ferons que mon VCeUflC ro'rève. RI M