Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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df paille, des films fabriqués aux Buttes-Chaumont ou ailleurs, avec des Japonais de Montmartre et des Moujicks Auvergnats. Aujourd'hui, il n'en est plus de même. Il faut que le film soit l'expression de la vérité, le reflet fidèle de la vie telle qu'elle est, le miroir de l'action réelle et naturelle, sans cela le public se révolte, avec juste raison. On l'a vu, tout dernièrement, aux EtatsUnis, où une maison d'édition avait eu la malencontreuse audace de mettre sur pied un film relatant des épisodes de la campagne italoturque à Tripoli, épisodes inventés de toutes pièces et mis en scène dans les environs de NewYork. ' Avec les facilités que l'on a de nos jours et la rapidité des moyens de communications et de transports dont on dispose, une faute de ce genre est tout à fait impardonnable. Heureusement qu'il ne s'agit là que d'un cas tout à fait isolé, dont les effets n'ont porté que sur un rayon relativement limité. Depuis que chez nous, en Europe, l'actualité a trouvé sa place régulière sur l'écran, la masse des spectateurs au cinématographe s'est accrue d'un nombre considérable de gens qui étaient restés jusqu'alors réfractaires à ce genre de distractions. Les plus blasés, les plus dédaigneux n'ont pu résister au désir de voir, en passant, défiler sur l'écran, fidèlement reproduites, toutes les phases d'un événement lointain et sensationnel, annoncé sur le programme, à la porte. On peut, n'est-ce pas, feuilleter un journal il'ustré pour y voir telle chose déterminée, sans s'arrêter aux caricatures d'à côté> Il devait en être de même avec le cinématographe. Mais voilà! La chose n'était plus la même du tout. Ceux qui s'étaient laissé entraîner par l'appât d'une actualité, se trouvèrent captivés par les à côtés, dédaignés jusque-là et tel qui était entrée au cinématographe en indifférent, en était sorti en converti, sirvn enthousiaste, tout au moins convaincu. C'est ainsi que l'on a pu voir successivement recevoir le baptême cinématographique noi plus grands législateurs, nos académiciens les plus posés, nos politiciens les plus pondères. Et tous se ont vus amenés à fomuler leur opinion, à donner leur avis et à convenir, en vjinmc. <)u<' le cinématographe, pris dans son ensemble, était un Art, et un Art méritant toutes les admirations, tous les encouragements. Or, ce résultat, on le doit, en très grande partie, sinon exclusivement, à YAclualké cinématographique, qui va prendre un développement considérable, comme tout porte à le croire. Nous avons dtjà chez nous l'actualité hebdomadaire. Voilà que les Allemands se mettent à faire le journal cinématographique quotidien ! Allons, tant mieux! Souhaitons que cela réussisse, car il ne faut jamais que se réjouir d'un progrès... Robert FLEURUS. AFFAIRE EXCEPTIONNELLE A VENDRE Fonds de Commerce GînémaiograpniquB EN BOUTIQUE Plein centre. Sur une an' née de bénéfices, 25.000 fr. Maison réputée seule dans son genre. Clientèle considérable et fidèle. On donnera toutes indications aux demandes sérieuses. On traite au comptant. Marchandises de... mi-comptant Ecrire G P. H. 30, au Bureau du " CINÉ-JOURNAL " 30, Rue Bergère, PARIS PETITES ANNONCES Hillmt. 2*-J. fn m militaire demandi tu» i, .If l.r..lKMIi (iO.IHKI I. ,■ (0 ru.' ili la \ il! ' i