Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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de se créer des revenus assez appréciables, par le tantième qui lui sera accordé sur chaque rouleau musical, enregistré chez lui en adaptation du film. Cette collaboration consiste simplement en l'autorisation à donner à l'inventeur par l'éditeur de films, d'improviser et laisser improMser chez lui, par ce premier ou un ou plusieurs pianistes compositeurs désignés par ledit inventeur à chaque passage d'un film nouveau chaque semaine, sa ou leurs improvisations devant être enregistrées sur un rouleau à l'aide d'un appareil ad hoc, lesquelles improvisations seraient reproduites en un nombre égal d'exemplaires à celui du nombre de films édités chaque fois, et qui pourraient au besoin être vendus ensuite par l'éditeur même, en même temps aux acheteurs, loueurs, etc., que ses films. L'inventeur, d'accord avec une ou plusieurs maisons fabriquant ces instruments reproducteurs, s'occupera de la vente des pianos reproducteurs dans les cinémas et de leur accouplement synchronique aux appareils cinématographiques, objet de ses brevets. IV. — Du danger que court le théâtre cinématographique dans l'avenir, à laisser abîmer le spectacle des yeux par une audition non appropriée de la musique. Il est certain qu'au bout de peu de temps, presque tous les cinémas, si . pas tous, seraient obligés d'adopter le système et ce serait au mieux de la beauté, du charme et du progrès du théâtre cinématographique, dont aurait à profiter doublement l'éditeur. Le théâtre cinématographique, rendu ainsi artistique à tous points de vue deviendra un vrai théâtre de l'art. Il ne se fera plus de commentaires désobligeants dans les milieux qui se piquent de mon■mité el de snobisme, contre la musique telle <iur. el p ur cause, elle est donnée dans le cinéma, ni par le fait, contre le cinéma luimême. Or, cette attitude, cette propagande est néfaste au cinéma de l'avenir. Toute une classe nombreuse, celle qui marque le pas aux autres, la classe mondaine, tne va que timidement, en cachette, presque honteusement, au cinéma. Pourquoi? Parce qu'il manque à celui-ci précisément cette chose qui imprime à ce spectacle le vrai cachet artistique; cette chose, l'art musical y approprié. Ni la beauté du film, ni la beauté des salles, ni la profusion des lumières pendant les interruptions, n'auront raison de cette bouderie, quasi obligée de la classe aisée, de son dédain obstiné. Que la musique soit réglée synchroniquement au cinéma, le régal d'art n'y sera plus discutable; les mondains et les férus d'art fréquenteront le cinéma, c'est ce qui y amènera le vrai succès constant et en fera le grand théâtre de l'avenir. La réciproque n'est pas moins vraie, et s'il n'est pas réagi de telle sorte contre la mauvaise qualité donnée aux spectacles cinématographiques, par la musique, les meilleurs théâtres cinématographiques au lieu de continuer à progresser et à être le grand théâtre de l'avenir, deviendront de plus en plus le théâtre ravalé eu populaire, à part quelques exceptions de circonstances peut-être. La synchronisation; musico-cinématographique de M. L. Janssens réalisant ce problème d'un seul trait et sans encombre pour personne, au contraire, et les éditeurs ayant intérêt à relever ce théâtre de plus en plus pour se ménager l'avenir, il est un devoir pour eux, avant tout, de prêter leur concours à l'inventeur dans le 8 ( , n" il sollicite d'eux. Le sacrifice n'est pas Lien grand puisque M. Janssens ne leur demande rien qu'une simple autorisation dont eux 0 t à prefiter superlativement. Louis Janssens. BIOGRAPH KALEM M. P. SALES AGENCY VENTE DES FILMS : 86. WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 13, rue du Fg-Montmartre, PARIS Tél. 327-40 ■ Mot tél. Belka-Parii r les Notices de Noi Toutes nos Vues sont impr • Pellicules Eastmann