Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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s'expliquer, mais sans écouter ses supplications, le gérant l'entraîne chez le commissaire de police. Là, elle a beau dire qu'elle a été volée, le commissaire, sans pitié, refuse de la croire et brutalement l'envoie au dépôt. Manette, ayant descendu tous les échelons de la vie sociale, est maintenant au cabaret chantant des « Enfants-Rouges », refuge des scuteneurs et des pierreuses. Au cours d'une batterie les agents surviennent. Manette estprise dans la rafle. Elle proteste et se débat inutilement; on l'emmène à Saint-Lazare. En prison! Sombre et désespérée, la pauvre fille est assise sur un banc. Elle pleure. Les autres détenues rient de son chagrin, s'approchent d'elle, la houspillent... Manette, furieuse, se lève brusquement, frappe à coups de poing les femmes qui se moquent d'elle. La supérieure des sœurs de Saint-Lazare vier.t séparer le; combattantes. La fille toujours révoltée, lève la main sur elle. La sainte femme la regarde d'un regard si doux, si affligé, si pitoyable, que calmée soudain, la forcenée laisse retomber sa main, baisse la tête. La religieuse alors, parle avec bonté à la lamentable déchue. L< s paroles miséricordieuses touchent son cœur. Honteuse de sa conduite, elle s'effondre dans une terrible crise de larmes, baisant le bas de !.» robe de celle qui, la première, lui montra de la pitié. Le repentir est entré dans l'âme c!? la pécheresse!