Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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grands à son activité et lui laissent pour l'instant un développement énorme. Le spectacle aussi continuera longtemps à faire la joie de tous les publics, et là encore le cinématographe est loin d'avoir donné tout ce que l'on peut espérer de lui. L'avenir du cinématographe iresle entier. Cet avenir est indiscutable et d'ailleurs indiscuté. La crise doit et peut donc cesser. Grandi très vite, s'attaquant à la fois à presque toutes les branches du labeur humain. Il est compréhensible que des chocs se soient produits, il est compréhensible que tout le monde n'ait pas tiré de cette industrie les fabuleux bénéfices que chacun en escomptait. Mais, à bien réfléchir, le cinématographe en général a-t-i'l été ingrat pour ceux qui ont bien voulu s'en occuper sérieusement. Le contraire est évident, et ce point non plus ne se discute pas. Et cependant, il y a crise. D'où vient-elle? Il serait trop long de l'expliquer, en énumérer toutes les causes serait oiseux et inutile. Chacun y verrait un reproche contre le voisin, alors qu'en réalité tous ceux qui ont travaillé dans le cinéma, à quelque titre que ce soit, méritent grandement des éloges. Dans une industrie nouvelle, où tout était à créer, il était impossible de ne pas tâtonner, 0:1 ne pouvait marcher à coup sûr, et. si demain, on se trouvait dans la situation d'hier, chacun ferait encore une fois les mêmes bévues. Ainsi veut la vie. La véritable expérience ne s'acquiert en effet qu'à ses dépens. Il va sans dire que la crise du cinématographe n'a pas encore une égale répercussion sur toutes les branches de cette industrie. Jusqu'à présent, les exploitants ont été les plus favorisés. Ils ont bénéficié de la plupart des fautes des fabricants et des loueurs, et l'ont peut dire que leur progression a été en rapport inverse de celle des fabricants. Dans une industrie, tous les organes sont fonction les uns des autres et le fameux discours de Cicéron reste toujours applicable. Que les fabricants perdent de l'argent, qu'ils disparaissent, ou tout au moins qu'ils s'affaiblissent au point de ne pouvoir soutenir l'effort qui fait le succès de l'exploitant, et ce dernier verra à son tour sa caisse se vider en même temps que sa salle. Il y a donc intérêt immédiat, même pour l'exploitant, à ce que le fabricant vive, grandisse et gagne. La crise n'atteint donc momentanément que les fabricants. Examinons-la à leur seul point Itala=Film PROGRAMME DU 2 FÉVRIER 1912 Une "Bougie abondante Comique : 110 mètres PROGRAMME DU 9 FÉVRIER 1912 UA rmoire Mystérieuse Comique : 152 mètres Adresser les Commandes à TûAll HODEL Agent Général pour la France, ia Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télép. 149-11 Adr. télég : ITALAFILM-PARIS Tous nos Films sont exel jsivemen t imprimés sur Pellicule* Vierges de la Compagnie " EASTMAN KODAK "