Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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! de vue, mais sans oublier tout ce qu elle comI porte de généra'l dans ses menaces. La cause principale de la crise est la surproduction qui n'est elle-même que la conséquence de la concurrence effrénée que les fabricants de films cinématographiques se font 1; entre eux. Si un doute existait à ce sujet, il 1 suffirait de citer les déclarations faites par M. Charles Pathé à la dernière assemblée généralj |! de la Compagnie des Phonographes, Cinéma\ tographes et Appareils de précision. A cette Assemblée, M. C. Pathé a détaré textuellement : « Les bénéfices de cet exercice, légèrei ment inférieurs à ceux du précédent ont été, i en effet, obtenus par une augmentation de ; production des marchandises d'environ 30 0/0 sur l'année précédente. Si le chif' fre d'affaire du département cinéma ne s'est pas augmenta dans cette même proportion, c'est que le prix de vente a sensiblement diminué. b L'année en cours accentuera encore très certainement cette réduction du bénéfice unitaire par mètre de film. On peut prévoir par la réduction qu'on constate, que ce bénéfice par mètre de film fabriqué qui « a diminué de près de 50 0 0 en trois « années diminuera encore sensiblement dans " le prochain exercice en dépit d'une produc« lion plus importante. » Aucune déclaration ne peut avoir une plus grande portée que cette note lue à des actionnaires d'une assemblée générale publique par une des personnes indiscutablement les plus ^:n-pétentes de cette industrie. La concurrence est l'âme du commerce. Chacun le sait, et nous sommes loin de nier s;s bienfaits. Mais, il y a concurrence et concurrence. I! y a la bonne concurrence, ta concunence dans l'effort; la concurrence dans la recherche du mieux, la concurrence dans ce qu'elle a de noble et de fécond dans les affaires. I! y a aussi la mauvaise concurrence, celle qui consiste à singer son voisin, sans se pénéIrer auparavant du besoin qui l'incite à opérer comme il le fait. La concurrence qui consiste à fabriquer et à vendre à n'importe quel prix, afin d'arriver premier, afin de fermer le marché aux autres. Cette concurrence a pour but évident de faire disparaître ou tout au moins d'affaiblir considérablement l'adversaire; mais, quand le but est atteint, on est soi-même à bout de soufflle. incapable de LE PARADIS Chef=d'Œuvre de la Société "PSICHE" Le Flln) le plus considérai lu temps Longueur 600 mètres. Magnifiques affiches, grand format. Représentant pour le monde entier : M,,c Frieda KLUG TURIN : Via Arcivescovado, 1 , : ITALIE