Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

sur le vif des combats d'Indiens, avec des interventions réelles de grizzly, ces terribles ours des Indes, qui écrasent d'un seul coup de patte les hommes les p^us robustes. On cinématographiera par la même occasion des dénichages d'aigles royaux sur les cîrr.es rocheuses les plus abruptes, opérations des plus périlleuses, non seulement pour les audacieux dénicheurs, mais aussi pour les opérateurs assez hardis et courageux pour s'aventurer dans ces solitudes presque inaccessibles. Une autre Société a traité avec une Compagnie de chemin de fer, à laquelle elle a acheté tout un matériel usagé, suffisant pour constituer deux trains complets. Avec ceux-ci, on organisera la grande catastrophe à laquelle rien ne manquera: rencontre de deux trains, saut périlleux des chauffeurs et mécaniciens de leurs locomotives, télescopage des wagons, déraillement; bref, tout ce qui peut constituer un terrible, un affreux accident. Que faut-il penser du courage, de la folle audace plutôt, de ceux qui accepteront de jouer le rôle de chauffeurs et de mécaniciens? N'y a-t-il pas là plus que du courage? N'est-ce pas de l'héroïsme et ne faut-il pas avoir le cœur bien plcaé et quelque peu le mépris de la mort pour risquer ainsi sa vie?... Dans le même ordre d'idées, une société américaine non moins entreprenante a fait l'acquisition d'un voilier d'assez grandes dimensions et hors d'usage. Les Américains, qui ne doutent de rien, avaient fait toutes les démarches possibles et imaginables pour obtenir d'un capitaine de l'un des grands paquebots transatlantiques qu'il \oulut bien consentii à couler en pleine mer le voilier en question. Il ne s'en trouva naturellement aucun pour se prêter à cette audacieuse opération, qui leur aurait d'ailleurs été interdite par leurs Compagnies. Finalement, le capitaine propriétaire d'un \apeur charbonnier a consenti, pour la somme de cinq mille dollars, soit 25.000 francs à risquer le coup. Nous verrons donc dans quelque temps d'ici, :ur l'écran, une véritable collision de navires, avec toutes les péripéties dramatiques qui s'y rattachent. Avouez que le capitaine du charbonnier n'a pas troid aux yeux non plus, car sait-on jamais ce qui peut arriver? Il y a des chances