Cine-Journal (Jan - Feb 1912)

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soin ~de prendre les vues, chaque ministère fournissant les pellicules impressionnées par ses soins et correspondant à ses attributions. Or, les acteurs seraient ses employés, ses ouvriers, ses marins, ses soldats, ses pêcheurs, ses pa>sar.s, ses voisins étrangers. Les auteurs seraient ses explorateurs, ses savants, ses consuls, ses artistes. Les décors, ses industries ses laboratoires, ses manufactures, ses ports, ses ateliers, ses expositions, ses colonies, ses sites. Je le répète, la dépense est dérisoire en rapport avec les résultats que l'on obtiendrait. Un cinématographe ambulant par arrondissement rayonnerait à travers les communes possédant un local, une halle, une école assez vaste pour conteir les élèves des villages voisinsconduits par leurs maîtres en matinée les dimanches et les jeudis, en soirée les mercredis et les samedis à ces séances instructives. En faisant un effort, le gouvernement trouverait facilement — et nous l'y aiderons — à économiser dans. chaque budget ministériel, sur un chapitre genre « indemnités pour impressions », par exemple, la somme nécessaire à payer ses photographes. Là encore, peu ou pas de dépense. Le but serait enfin atteint, et, grâce à ce nouveau mode d'enseignement on ferait évoluer devant nos ruraux le travail dans les ateliers, les usines, les mines à la mer. On leur montrerait les résultats de la culture extensive, devant ;ux défileraient les sites des pays étrangers, ils apprécieraient les coutumes, les usages de leurs habitants, leur manière de cultiver, ils apprendraient à connaître nos colonies avec leurs res| sources à exploiter, ils admireraient les oeuvres d'art, les beaux monuments, les artères des grandes villes, les intérieurs modernes propres et sains bien que modestes; ils connaîtraient l'organisme humain, l'existence des infiniment petits, les perfectionnements du matériel agricole. Que sais-je encore? Des sujets historiques et moraux procurés par le ministère des Beaux-Arts, avec le concours gracieux de nos ai leurs et actrices, égaieraient ces séances tout en instruisant et en moralisant. I! Ce serait, en un mot, la vie immense de l'Univers, ignorée de nos paysans, qui vivrait intensément devant leurs yeux. Alors leur vue, découvrant un monde inconnu, ouvrirait leur intelligence vers de plus larves et de plus grandioses conceptions et la routine, rebelle au progrès et au mieux-être, disparaîtrait devant le savoir triomphant. Marc Doussauo. /)épn/c;. LE CINEMATOGRAPHE et le CENTENAIRE de DICKENS Les amis et les admirateurs du grand romancier anglais, Ch Dickens, célèbrent, en ce moment, par toute l'Angleterre, son centième anniversaire. La ville de Rochester s'est particulièrement signalée en consacrant à la mémoire du grand homme de lettres toute une semaine d'hommages et de réjouissances. Comme il était indiqué, il y a eu, après les cérémonies officielles, une fête pour les enfants. Les écoliers pauvres de Rochester ont été régalés d'un goûter et d'une représentation cinématographique de scènes de Dickens qu'ils ont dû à tout ce qu'avait souffert leur pauvre petit camarade Olivier Twist. Et s'il n'y a pas eu un joyeux meeting de débiteurs emprisonnés, c'est seulement parce que l'éloquence et la magie descriptive de Dickens, ont fait, d'horreur, fermer depuis longtemps les prisons pour dettes comme les écoles d'enfants martyrs. C'est un hommage d'une singulière beauté que ce centenaire d'un célèbre écrivain qui n'a voulu écrire que parce qu'il sentait en lui un cœur battre pour toutes les misères et une volonté assez forte pour changer à tout jamais le sort de milliers d'hommes. La commémoration de Dickens a ce trait de grandeur de n'être pas une fête de gens de lettres, mais la manifestation de l'émotion et de la reconnaissance d'un peuple entier. Un Million de Mètres de Films admirablement conservés, à vendre pour 10 Pfennig le Mètre ,■„,/,, r,,alr, 15 Pfennig le Mètre 1rs lùhns srus,iti„,n,rls s„ eux Mandes, i ne Rivale de Richelieu, La Fare, èché île Jeunesse, tmonr Coupable, Les m .1. M.-iilein.iis.-llf, un Vol .uni oll-l. Ir Cl^lIV.Kll.llllll.l'IllIr,,!,!. Ml ,1, Ml-s ,-, k.'njurf, i.i chambre H m. l. Marguillier, m \H-liiiif «1rs Mormons, •• llallliuua-Aiina ' iiini «lu Bal) l '•! II' partie, tmes i gai éea, :i-i"ii \nliiii. -. l'oison, iWiigencê", l< lioi.iu ,1 \moiir ili i.ri-li-lii-n, l>.-s|i,-ril. « I « I.i orllllir. VssoilV-s.l \, r, la l-Vlillllf AdllIti'IV, Vengence de son Honneur, le Journal d une rinceaae, f mlômi -, Un R ao d'Amoui . i m partit . VI h.livr l'.-nt.ili.'ii MILLIONEN MULLER