Cine-Journal (Jan - July 1909)

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2* Année N* 22. 14 Janvier 1909. ClNÉ~J0U$NALi Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Je 25 cenf/rrjes Parait tous les jeudis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 Etrennes ou Ciné-J© Avec l'année 1909, le Ciné-Journal entre dans son sixième mois. C'est un enfant qui se porte comme père et mère. ''uni me il a fait des vœux pour tous ses amis, il prie qu'on veuille bien lui envoyez ses étrennes et voyez comme il n'est pas difficile. Ce qu'il demande sans cris, c'est dabord d'aller dans tous les cinémas: il les connaît presque tous mais il veut les voir sans exception. Donc adresses et itinéraires, régulièrement ! Ensuite — ce n'est pas cher — un abonnement par lecteur pour se présenter plus élégamment daiis le monde et cueillir toutes les nouvelles. Ivec ces deux faveurs il fera connue les beaux enfants pour qui la vie n'est que de croître et embellir. Et c'est lu grâce qu'il vous souhaite AU PAYS DE LA LIBERTÉ 1 M. le Maire de New-York n'aime pas le Cinéma. Les français qui ne sonl pas nés tous malins oni pris l'habitude depuis quel ques années de célébrer à toul propos les yankees et cet admirable esprit de liberté qui règne de l'autre côté de l'At lantique. Il est bien porté, dans le monde des affaires notamment, de traiter à l'américaine. Beaucoup de gens ignorent les procédés commerciaux américains, mais qu'importe? Cela vous pose et pour peu que vous ayiez fait couper vos moustaches ou que la nature vous ait (•'vo imberbe, vous voilà très chic — élégant, individualiste, sportman et businessman. Au fond, tout cela n'est qu'apparence et chiqué. Il n'y a pas plus de liberté à NewYork qu'à Paris: l'énorme statue qui éclaire le monde à l'entrée de la formidable cité en qui s'incarnent le? EtatsUnis n'est là que pour séduire l'étranger. Les pouvoirs publics sont là-bas — comme chez nous — de graves empêcheurs de danser en rond, organismes vexatoires. tyranniques que dirigent l'appétit personnel et la plus éhontée des corruptions. Voyez quel merveilleux exemple vient de donner de la liberté commerciale le premier magistrat de New-York, le maide Oeo. B. Me Clellan? A l'occasion du nouvel an, en guise d'étrennes, cet étonnant personnage a pris un arrêté qui re tire purement et simplement I autorisations accordées jusque-là aux Directeurs de Cinémae-Théâtr il doit avoir ses vous. Sans doute, mais il ne m bu ' peine 'le les développer. Gomme fonl lediotateurs, il couvre son geste de ce fameux manteau bien oonnu dan |*hfa foire et qu'on appelle l'intérêt public C'est pour éviter une calamité générale pour assurer la vie et la sécurité des