Cine-Journal (Jan - July 1909)

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spectateurs qu'il supprime les spectacles. Rien n'est plus clair. Les gens que l'on a tués se portent toujours bien! Et j'affirme que la décision de ce Geo. B. Me. Glellan, si les Directeurs l'acceptent, jettera sur le pavé plusieurs centaines d'exploitants, leurs opérateurs, les loueurs de films, les fabricants... et les innombrables gens qui vivent autour "du cinéma. Ce sont des millions de dollars que ce capricieux magistrat fait perdre à NewYork et à tous les américains. On n'est pas plus ni mieux businessman ! Or les faits ne justifient en rien pareille mesure. La cinémàtôgraphie à NewYork, et ailleurs s'exerce dans des conditions sévères qui garantissent la sécurité du public... plus strictement que dans tout autre théâtre. Au point de vue de la moralité générale, les films sont à de rares exceptions qu'il conviendra de réprimer parfaitement innocents, le but des éditeurs étant en effet de ne produire que des œuvres pour tous les yeux. On n'en saurait dire autant du théâtre et du music-hall. Qu'a donc M. le Maire de NewYork? Une crise de pudibonderie, une de ces "clergymanies " dont les attaques sévissent de plus en plus aux EtatsUnis... Peut-être? Il semble plus raisonnable de chercher à son arrêté des rai-ons positives et j'en vois deux, entre auI'ps. La première est que le film incombustible e*t lans !a coulisse et que Al. le Maire pr-ij.vire le terrain pour lui donner une valeur « réglementaire >. La deuxième est que l'association des Directeurs de théâtres voit d'un œil jaloux les bénéfices réalisés par la cinémàtôgraphie contre leurs intérêts dûment protégés. L'écho de leurs doléances est parvenu jusqu'à M. le Maire qu'il n'a pas été difficile de convaincre. Désormais, le rôle des exploitants est tout tracé: ils doivent se grouper fortement et par les moyens de droit combattre l'illégalité d'une pareille proscription. Nous sommes de cœur avec eux contre M. le Maire de NewYork, au nom de la liberté — que nous avons un peu, j'ose m'en souvenir — importée aux EtatsUnis. G DUREAU. La Fermeture des à New -York Nous recevons d'autre pari les renseignements suivants qui complètent el commentent notre édilorial. La veille de Noël le maire de NewYork, Monsieur Me. Glellan, a donné l,ordre de fermer tous les établissements cinématographiques de NewYork et de Brooklyn qui fonctionnaient avec une patente ordinaire : Le résultat de cet ordre fut que presque 500 établissements furent forcés de fermer leurs portes. Cette mesure n'a pas eu d'influence sur cer-1 tains établissements (une douzaine environ) qui ont une patente théâtrale. La patente théâtrale à NewYork coûte 2.545 fr. et la patente pour un cinéma ordinaire ne coûte que 129 fr. La raison donnée pour cette fermeture était que la plupart des cinémas n'offraient pas de sécurité en cas d'incendie et que certains autres n'avaient pas suivi les conditions imposées. Malgré cet ordre, les établissements sont restés ouverts le jour de Noël mais beaucoup de personnes n'y sont pas allées, les journaux en ayant annoncé la fermeture. Le samedi aprèsmidi, l'association des directeurs a obtenu du tribunal un contre-ordre qui a empêché la police d'intervenir dans les tnents de ses membres et l'affaire a êU portée devant le Tribunal qui n'avait pas rendu immédiatement une décision. Il y a toutes raisons de croire que le magistrats ne donneront pas satisfaction au maire, car le Président a demandé à l'avocat représentant la ville si le maire agvait raison de révoquer toutes les patentes en bloc et de fermer 500 établissements quand, peutêtre, il n'y en avait que 200 en faute. L'association des directeurs a expliqué qu'une maison avait dépensé 500.000 fr. pour son installation qui offrait toute sécurité et que le maire avait fermé cet établissement avec les autres. Malgré l'ordre du maire, presque tous les établissements sont restés ouverts grâce au contre-ordre obtenu des magistrats par l'association des directeurs. E. G. KENDREW.