Cine-Journal (Jan - July 1909)

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2° Année N° 23. 21 Janvier 1909. Cl^lÉJOUFtflflL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUR EAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Xe Jû 25 cent inj es Parait tous les jeudis. Rédaction et Administration : 30, Hue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 CINÉMATOGRAPHISTES Abonnez-vous ..Le Ciné-journal est le voyageur de commerce de toutes les maisons d'édition, de fabrication et de location. Il va cuir chaque semaine la clientèle: c'est un Parisien qui fait tous 1rs huit jours le tour du monde commercial. Son abonnemenl n'esl que de dix francs e©aa n * " n " " Le Congrès du 2 Février Respect aux droits établis! 11 faut bien l'avouer. Les mystérieux conciliabules au cours desquels les fabricants de films préparenl le texte de leur constitution inquiètent sérieuseiiifiii le marché. Les affaires sonl lourdes d'une façon générale. Biles de^ ien nont |)lns difficiles encore parce que les acheteurs ne sont pas sûrs du lendemain. Quel sera l'avenir du commerce >i l'industrie se fixe des règles nouvelles et quelles seronl ces règles? Comment d'autre part, s'implantera le nouveau film ininflammable? Chacun si j'ose m'exprimer ainsi brûle de le savoir. Dans celle attente prolongée, l'é nervement gagne tous les représentants des intérêts cinématographiques et nous •saluons avec joie la date du 2 Février qui — souhaitons-le — marquera la fin de la crise... pour tout le monde. Les fabricants qui vont -Culs «iéger autour du tapis vert dans le Congrès prochain, sont gens trop avisés pour ne pas croire qu'il sont seuls à incarner ia cinématographie. Nous comprenons fort bien que la défense de leur in -n-drie. de leur propre existence économique, les préoccupe spécialement: ils ne se réunissent en effet que pour se défendre et se protéger collectivement. Mais sur la barque fragile qui porte la fortune de la Cinématographie, ils ont de nécessaires compagnons sans lesquels ils rameraient dans le vide. Ce sont les consommateurs d'appareils et de films, les loueurs <i'une part et les exploitants de l'autre. Encore y a-f-il parmi ces deux catégories fondamentales, des espèces secondaires ol mixtes, selon que les loueurs exploitent ou non et que les exploitants louent ou achètent. Les éditeurs ne peuvent sérieusement discuter de leurs intérêts que -'ils y associent ceux des acheteurs. Toute mesure qui sera prise contre l'acheteur compromettra l'avenir de l'accord syndical el l'existence môme des fabricants syndiqués, de nesl pas par un geste de \ tolence qu'on peut contraindre le marché français à accepter (elles mesures jugées bonnes pour quelques-uns. Il taul que par dessus la volonté de quelques intérêts, 9e révèle clairement sans hypo