Cine-Journal (Jan - July 1909)

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— 2 crisic, le bien général. Dans ce cas seulement quelque chose de durable sera fait. Que les fabricants se souviennent de la violence prématurée qui fut faite naguère par la grande marque Pathé à la clientèle cinématagraphique française. On avait cru rue Pavart à une toute autre issue de la combinaison. Elle n'échoua d'ailleurs que parce qu'elle venait mal à son heure et ceux qui rêvent maintenant de la généraliser se ferment volontairement les yeux pour ne pas voir ce qu'elle porte en elle d'incompatible avec l'état actuel de la cinématographie. Elle fui peut-être une heureuse affaire au sens qu'on donne à ce mot sur les .marchés de la Bourse: elle ne sera jamais proposée comme exemple dans n'importe quelle industrie -sérieuse. Ne forçons donc point le cours des choses. Ne brisons pas les innombrables intérêts qui relient, dans une activité féconde le petit forain perdu sur la grande route au puissant industriel parisien : l'un vit de l'autre et réciproquement. S'il est nécessaire — j'en suis convaincu — d'organiser rationnellement le marché du film par uuc loi organique nouvelle, ce serait folie de méconnaître les droits établis, les contrats passés, les formes diverses de la propriété et de l'exploitation, les stocks constitués, tout l'état dans lequel chacun se débat mais vit cependant. C'est donc avec la pensée toujours présente de ne pas couper les ponts et de songer au passé toujours vif que le Congrès va s'ouvrir la semaine prochaine à la Chambre syndicale des photographes. Nos vœux du moins l'accompagnent en ce sens. G. DUREAU. DERNIERE HEURE M. Charles Pathé, de la maison Pathé Frères, a fait savoir à la Chambre syndicale des Fabricants qu'il s'efforcerait d'assister au Congrès international de Paris, le V février. Sa présence très attendue et diversement commentée, nous a toujours paru s'imposer. Souhaitons qu'elle exerce une action bienfaisante et scelle un accord qui, pour difficile qu'il soit, n'est pas tout à fait irréalisable! Les Loueurs américains et les Fabricants 11 nous revient de l'autre côté de l'Atlantique que les préparatifs des fabricants de fibms en vue d'une réorganisation du marché suscitent parmi les loueurs de graves incertitudes. L'agitation de ces commerçants entre les mains desquels repose presque toute l'industrie de ia projection théâtrale aux EtatsUnis, s'est particulièrement manifestée depuis quelques semaines, à la suite de la réunions des 150 membres de la « Film Service Association » à NewYork. Tout le monde a été d'avis qu'il convenait de dissoudre l'association jusqu'à ce que les éditeurs aient pris des résolutions officielles et définitives. En attendant chacun se prépare à la bataille que va provoquer l'attitude dictatoriale des fabricants (le mot est de notre confrère « Variétj Ces derniers préparent un nouveau contrat avec les loueurs. Après la convention de Ru Halo, chaque loueur au lieu de signer comme aujourd'hui un engagement avec /.'/ Motion Pictures Patents C, signera individuellement un contrat direct avec chaque fabricant. <)n espère de la sorte garde" le marché sous un contrôle plus cornu .,:. La Film Service Association cesse donc de jouer le rôle important qu'elle tenait sous l'impiration manifeste de la maison Edison. On prévoit également l'élimination des loueurs qui demandent un long crédit, c'est-à-dire la réduction sensible du nombre global des Loueurs américains. S* Ê* Ê*