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minute, le scintillement disparait complètement et l'écran ne présente plus qu'une surface parfaitement uniforme sans aucune trace d'obturation. (1)
C'est un fait physiologique que l'œil est incapable de reconnaître une succession d'éclats lumineux lorsque la fréquence de ces éclats atteint 45 par seconde. C'est précisément à cause de cela — soit dit en passant — que l'on a adopté pour le courant alternatif servant à l'éclairage les chiffres de 42 à 50 périodes par seconde de façon à ce que l'œil ne soit pas gêné par la succession des éclats lumineux fournis par les lampes.
L'expérience précédente a été faite en conservant la lumière constante et en faisant varier la fréquence des odturations.
Maintenant, en employant une fréquence unique, soit environ 15 obturations par seconde, 110 tours de manivelle par minute, diminuons progressivement la lumière. Il arrive une chose qui ne doit pas surprendre : à mesure que la différence d'éclai rement de l'écran aux périodes claires et aux pério-. des obscures diminue, le scintillement causé par cette différemee diminue également et — résultat évident — lorsqu'il n'y a plus de différence, il n'y a plus de scintillement.
Nous savons (mis ausi que. pour la même cause, le scintillemenl est particulièremenl désagréable à la projection de bandes très claires ei ne se perçoit presque pas pour les bandes sombres
Nous voyons donc que pour supprimer ou réduire le scintillement, nous avons deux armes.
1° la diminution de la différence d'éclairement entre les périodes de projection et de périodes d'obturation.
2° l'augmentation de la fréquence des périodes.
Diminution de la différence d'éclairemenl
Nous pouvons ne donner à l'écran que le minimum de lumière pendant la projection, nous atténuons alors un peu le désagrément du scintillement, mais croyez-vous qu'une image sombre avec des ombres lourdes où nulle lumière ne pénètre soit bien faite pour plaire ?
Nous avons là tout au plus un moyen de fortune, bon à connaître et à employer comme pis-aller.
Nous pensons aussi chercher à ne pas prolonger l'écran dans une obscurité complète pendant l'escamotage, c'est-àdire cacher seulement le défilement de la bande sans obturer complètement. Ce moyen a été bien souvent préconisé et pour cela, les uns ont prôné une aile obturatrice translucide comme de la corne ou du vrerre dépoli, cotm&ne une toile métallique serrée, les autres oni prévu des dispositifs réfléchissant sur l'écran la lumière de la source pendant l'obturation.
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d'escamotage.
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