Cine-Journal (Jan - July 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

2« Année N° 28. 25 Février 4 Mars 1909. Gl^ÉJOURNAL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Xe Jû 25 centimes Parait tous les jeudis Rédaction et Administration : 30, t^ue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : UÎ-54 CINÉMATOGRAPHISTES Abonnez-vous Le Ciné-journal est le voyageur de commerce de toutes les maisons d'édition, de fabrication et de location. Il va VOir chaque semaine lu clientèle e'esl un Parisien qui fait tous les h il il jour* le tour du monde commercial. Sun abonnement n'esl que de dix francs La Crise du Film s'atténue Nos lecteurs savent par quels moyens, i i ri. mi éditeurs de films groupés au tour d'Bdison illustre entre les illustres avaient réussi ù fei mci ché des Etats-Unis d'Amérique n la plupart des marqui s européennes. I In véi i table trust avait en effet i I dans le but de réduire la i onciirreuue étrangère au bénéfice li s rami dison et des maisons françaises L'uthé fn re Uaui Eclipse cl Mèliès. !.■• proscriptions du trust s'appuyaient — on s'en souvient sur les droits du grand physicien d'Orange à la propriété indes projecteurs du modèle courant et du film à perforations latérales. Mais ces Messieurs avaient escompté un peu vite le succès de leur entreprise. Nos collègues cinématographistes d'outre-Atlantique, après une émotion que Ton conçoit, viennent de comprendre enfin que le bluff avait assez duré. Pour échapper à la loi draconienne d'Edison, il n'y avait qu'une façon c'était de se passer des appareils de projection qui tombent sous ses droits, et d'employer des bandes sans perforation. Leur ingéniosité s'est appliquée à ce travail et n'a pas manqué d'y réussir. Il y a donc depuis quelques semaines aux Etats i nis une colossale entreprise d'exploitation cinématographique au capital de 10 million qui englobe un nombre ('•nonne .le postes dan toutes les \ illes des Etats confédérés. Les projecteurs en usage sont d'un modèle qui échappe aux brevets ^\\i trust el les ex ploitants peuvent dès lors passer toutes les \ ne qui leur sont offertes en dehors du consortium jadis pri\ par toute nos maisons continentales. Voici doue la porte réouverte à l'industrie du film européen, a nos brillantes marques parisiennes qui s'appellent Eclair, Lux, Lion, el aux excellentes firmegroupées sous les noms Raleigh et Robert. Les pi vont aisémenl s'illustr