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nuer l'effet. Ainsi que je le disais dans le dernier n", ils ont envisagé la possibilité d'étendre à six mois la durée de cession du film portée primitivement à quatre mois. La chose est maintenant presque faite.
Nous pouvons apporter aujourd'hui aux exploitants et aux loueurs inquiets la certitude que leurs intérêts sont défendus avec beaucoup de force par un groupe de maisons d'édition très en faveur sur le marché du film. Les directeurs des Sociétés Eclair, et Lux, MM. Vandal el Akar sont notamment parmi les plus dévoué à celte cause et témoignent, par les démarches personnelles qu'ils ont faites près de M. Charles Pa11 . le à sen ir les [dus respectables intérêts de la clientèle.
Tl était bon que relie justice leur soit rendue.
G. D.
L'EXPOSITION DE BERLIN
Nous sommes en mesure de communiquer aujourd'hui, à nos lecteurs, le compte-rendu de l'Exposition Phono-Cinématographique qui a eu lieu à Berlin, du 10 décembre 1908 au 15 janvier 1000. Celle Exposition a été en général une déception. Le programme était superbe, l'exécution en lut peu brillante. Les organisateurs ont commis une première faute en choisissant, pour l'Exposition,
une date peu heureuse. A cette époque de l'année, les intéressés ont fort à faire, et ne peuvent, en conséquence, profiter de l'exhibition. Le public seul ou à peu près constitua le principal contingent de. visiteurs.
A noter, d'autre part, que les fabricants de cinématographes, ou de machines parlantes, s'étaient abstenus d'exposer leurs produits ! Les organisateurs commirent encore cette autre faute d'admettre des produits tout à fait étrangers aux branches auxquelles les salles du grand hall du Jardin zoologique donnaient asile. C'est ainsi que les visiteurs furent très surpris de voir là des stands de jeux automatiques, de fourneaux à gaz, des pianos automatiques, de manchons Auer, des stylograpb.es, de diabolos, de meubles, etc., et d'assister à un concours de beautés ! Il est vrai que le jour de l'inauguration les vides étaient nombreux, ce qui fait que ses organisateurs reçurent qui voulut bien venir.
La fameuse salle de représentations cinématographiques, avec ses dix mille places, avait été assez gentiment aménagée, mais les spectateurs étaient peu nombreux. Voici pourquoi : la Préfecture n'accorda l'autorisation de séances que huit jours après l'ouverture ; comme un prix d'entrée était perçu d'avance, des protestations nombreuses s'élevaient, les séances durant quinze minuess au lieu d'une heure ; toutes ces anicroches furent autant de circonstances malheureuses.
La marque « Lux » attira l'attention des visiteurs et surtout des connaisseurs. La disposition des appareils fut des plus
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