Cine-Journal (Jan - July 1909)

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Lorsque les indications du photomètre montrent que l'exposition est suffisante, l'image est développée, d'après les méthodes connues, sur un verre mince douci, préalablement décapé et parfaitement propre, 1 épreuve étant appliquée sur le côté douci. Le développement doit être bien complet. Aussitôt terminé, la positive est lavée à l'eau froide, immergée dans l'alcool pendant dix minutes, et enfin Mise à sécher. Si l'on a bien opéré, l'épreuve est faible, quelquefois même peu visible. Pour la colorer on prépare des solutions aqueuses de couleurs employées en micrographie, ou de celles qui s'en rapprochent, telles que le violet et le bleu de méthyle, le violet de gentiane, le bleu coton, le rouge de Magenta, le nacarat, la safranine diméthylée, le vert malachite, etc. La concentration qui paraît la plus convenable varie entre 1/100 et 1/500, suivant la solubilité et le pouvoir colorant de la substance. Lorsque celle-ci n'est pas soluble, ou trop peu soluble dans l'eau, on la dissout dans une quantité d'alcool aussi faible que possible puis on étend ensuite la liqueur avec de l'eau. On pourrait évidemment ajouter à la liste des colorants cités plus haut un grand nombre d'autres substances, mais il ne faut pas perdre de vue que certaines couleurs d'aniline sont rapidement altérées à la lumière. Celles qui présentent cette propriété doivent être rejetées. La solution que l'on a choisie pour colorer la positive est versée sur l'image. En quelques secondes le liquide a pénétré la gélatine qui retient la couleur et qui prend une teinte vive, identique à celle de la préparation microscopique si l'on a bien fait le choix de la teinture. Lorsque la coloration est trop intense, on lave abondamment à l'eau. Généralement la décoloration s'effectue lentement et régulièrement. On suit facilement l'effet du lavage que l'on cesse au moment opportun. L'action décolorante de l'eau est le plus souvent suffisante dans le cas où l'on fait usage du vert malachite, du nacarat ou du bleu de méthyle. Quand le lavage à l'eau est insuffisant, on traite par l'alcool. La décoloration s'effectue beaucoup plus rapidement que dans le cas précédent, aussi doiton suivre l'opération avec plus de soins. Le traitement par l'alcool est toujours suivi d'un lavage sommaire à l'eau ordinaire. L'effet de l'alcool est rapide avec le violet de méthyle et le rouge de Magenta. La décoloration est beaucoup plus difficile avec le bleu coton et la safranine Ces dernières teintures doivent, pour ce motif, être employées plus diluées, afin que l'on puisse en suivre l'action de plus près et pour qu'il ne soit pas nécessaire de recourir aux colorants. Il est facile, à l'aide de ces indications sommaires, d'obtenir les colorations doubles que l'on remarque dans certaines préparations microscopiques ; dans une préparation de microbe, par exemple, le microbe est fréquemment coloré en rouge et le fond en bleu. Pour que la positive photographique présente le même effet, on la traite d'abord par une teinture rouge intense, mais qui ne s'oppose pas à la décoloration partielle ultérieure de l'épreuve. La solution à I 100 de rouge Magenta se trouve dans ce cas. A la suite de ce traitement l'épreuve est colorée dans toutes ses parties. Revenant au cas précédent pour fixer les idées, on voit que le microbe est coloré en rouge foncé et le fond en rouge clair. C'est alors que l'on procède à la décoloration partielle, d'abord par l'eau puis par l'alcool si cela est nécessaire. Lorsque le fond commence à perdre sa teinte, on traite de nouveau par la teinture qui doit colorer le fond. Il faut alors une solution faible, telle que la solution aqueuse de bleu coton à 1/100. Le grain du verre dépoli, qui sert de support à l'épreuve, nuit à la transparence de la positive.