Cine-Journal (Jan - July 1909)

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' res de surcopie à Paris, mais en pelit nombre et à titre exceptionnel Le français répugne généralement à ce genre de travail. C'est à l'étranger que fleurit volontiers le faussaire cinématographiste. Pourquoi l'Espagne et le Portugal sontils de si petits clients pour nos éditeurs français? Parce que nos meilleures vues y sont rapidement surcopiées et vendues à vil prix sous le nom d'occasion ou même au prix fort dans de louches agences. Les représentants le savent tous et n'y peuvent mais. Même phénomène en Russie, à Vienne et dans les pays balkaniques. Quant à l'Amérique, à elle le pompon ! Les Sociétés européennes — notamment l'Itala et MM. Raleigh et Robert — viennent d'en faire la cruelle expérience. Mais elles ne sont pas disposées à se laisser manger et les faussaires sont en ce moment pris en filature par des détectives notoires dont les prouesses inspireront peut être à l'Eclair un nouveau succès. Le cercle se refermera sûrement sur de vagues commissionnaires, acheteurs plus pressés que les autres et qui n'ont qu'un souci « arriver avant que le représentant soit servi ». J'avoue qu'il n'est pas facile de pincer le flagrant délit. La circulation des vues est très intense aux Etats-Unis et rend presque impossible la suite du film. On peut néanmoins espérer mettre un frein à ce lamentable trafic et, par un bon procès, calmer un peu le zèle de ces producteurs clandestins. Il y a déjà de trop dans la surproduction normale. Gardons-nous de celle que nous prépare les faussaires ! G. DUREAU. Agrandissements sur Pellicules sensibles Lorsqu'on* veut tirer d'un négatif une image positive agrandie, on a le choix entre deux méthodes: La première, dite directe, est la plus répandue. Elle consiste à projeter, à l'échelle demandée, le négatif original sur un papier sensible dont le développement produira l'image positive. La seconde, dite méthode indirecte, a pour but d'obtenir du négatif original un autre négatif agrandi, par l'intermédiaire duquel l'impression positive pourra se faire sur tous les papiers sensibles en usage. L'avantage de cette dernière méthode réside donc principalement dans la facilité qu'elle donne d'employer indifféremment, jusqu'à usure du cliché, tous les procédés de reproduction connus, aussi bien ceux purement mécaniques que ceux qui laissent à l'artiste photographe une certaine latitude d'interprétation personnelle. Voici généralement comment on procède: On tire d'abord du négatif original un positif par contact, et il est recommandé d'employer pour ce positif des plaques ordinaires lentes et non des plaques spéciales pour projection, celles-ci étant trop transparantes pour donner un bon résultat. Ce cliché positif doit être développé de façon à conserver une bonne gradation des valeurs et à éviter les fortes oppositions; car il ne faut perdre de vue que l'agrandissement ultérieur aura pour effet d'augmenter les contrastes. Un bon positif ayant été obtenu, il s'agira ensuite de l'agrandir par la méthode ordinaire directe; c'est-à-dire en le projetant à l'échelle voulue sur une surface sensible. Cette opération se fera soit en employant la lumière du jour, soit en se servant de la lanterne et de la lumière artificielle. Quel support sensible devra-t-on employer? Jusqu'ici l'amateur n'avait le choix qu'entre la plaque lente, ou le papier vendu sous la désignation de papier négatif. Or, ces deux sortes de supports ne sont pas sans présenter certains inconvénients. Dès que l'on dépasse le format 18X24, la plaque de verre devient encombrante, lourde et sujette à se briser. Quant au papier négatif, son grain assez prononcé le rend impropre au portrait: en outre, il manque de transparence, ce qui rend les tirages très lents, et son développement n'est pas facile à suivre, ni à diriger; enfin, le prix de l'un et de l'autre est assez élevé. Nous avons pensé que l'on pourrait évi