Cine-Journal (Jan - July 1909)

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domaine do l'éducation. Un film sur Louis XI. sur le Roi-Soleil ou sur Napoléon sera la meilleure et la plus durable de toutes les leçons d'histoire, à l.-i condition toutefois que La vérité s'y trouve scrupuleusement respectée. Bien mieux, l'élude des langues étrangères n'aura pas de meilleur auxiliaire que le cinématographe. On sail qu'en pareille matière, la méthode directe, sans traduction, est considérée comme la meilleure; la difficulté, d'après M. Sluys. ijil dans l'impossibilité où se trouve parfois le professeur de montrer les objets, les formes, les actions, les états qu'expriment les mots de la langue étrangère. Mais <>n peut concevoir une série de films représentant les activités de l'en l'uni q\ des grandes personnes, accompagnée d'une série graduée de thèmes émmcés par le professeur et répétés par les élèves pendant que passent les vues que ces llièmes expriment verbalement. Ainsi se ferait l'association des mois el des choses; on répéterait l'expérience jusqu'à l'assimilation complète de chaque thème. » Après le théâtre moralisateur, le cinématographe éducateur. C'est une véritable révolution dans l'enseignement, dont on peut, dès aujourd'hui escompter le profit. « S'instruire en s'amusant », voilà la dernière formule. Et le joui' viendra où la Presse, die aussi, devra tenir compte de la production cinématographique. Iiéjà l'un a réclamé la critique des principaux lilms. comme celle des principales pièces de théâtre. Le jour où le cinéma, gravissant un échelon, deviendra un procédé d'éducation, de vulgarisation littéraire et scientifique, les journaux n'auront plus aucune espèce de raa son valable pour le tenir à l'écart. &e la Fabrication des Fâlms (Suite) Après avoir été perforée et impressionnée la bande va être déroulée sur des chassis ou des tambours, puis développée et séchée. Les appareils employés pour le développement sont le tambour, le cadre et le châssis à dilatation. Le développement par tambour avec immersion partielle est particulièrement difficile. Le cadre ou le châssis employés d'une façon générale sont d'une manipulation plus commode, montés sur un support à pivot pour faciliter l'enroulement et le déroulement, ils sont ensuite plongés dans des cuves de bain en bois ou en grès, horizontales pour les cadres, verticales pour les châssis, ils immergent complètement la bande qui ainsi se développe ou se fixe d'une façon uniforme dans un milieu homogène. Il y a lieu de remarquer que le développe