Cine-Journal (Jan - July 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

ment par cadre avec cuve horizontale, nécessite un volume de bain moindre qu'avec les cuves verticales et devient par suite plus économique. La bande lavée va être séchée. Deux appareils sont utilisés : le tambour ou le châssis. Le tambour est constitué par deux ou trois joues en bois fixées sur un axe et entreloisées par des lames de bois espacées de 6 à 9 centimètres environ, sur lesquelles on enroule le film. Un moteur électrique l'anime d'un mouvement de rotation sur lui-même, ce qui provoque un déplacement d'air quelquefois considérable puisqu'il est fonction de son volume et de sa vitesse. Cet appareil constitue ce qu'on pourrait appeler l'essoreuse à films, qui est bien de tous les dispositifs, le plus rapide pour sécher une bande, ce qui en fait le véritable type de production industrielle. Ce serait bien en effet l'idéal, s'il ne se produisait pendant ce séchage un phénomène très particulier au film et qu'il est très difficile de compenser avec le tambour. C'est le retrait; en effet la bande en séchant se raccourcit, finit même par atteindre un degré de tension! appréciable, variant avec les parties de bandes comprises entre les points d'application que forment les lames du tambour, ce qui n'est pas sans influencer sur le pas de la perforation, qui, de ce fait, ne se trouve plus aussi rigoureuse de précision. Au contraire, sur le châssis avec barre inférieure mobile, la bande peut se contracter librement et par suite, uniformément, sans se tendre, sans préjudice pour la perforation. Il a même encore un avantage, c'est d'évi ter une manipulation ; en effet, la bande doit être déroulée de sur le cadre ou le châssis, pour être enroulée sur le tambour, tandis que le châssis sortant de l'eau, après avoir été égoutté, peut être mis à sécher immédiatement. Des études, des essais ont été faits, dans le but d'établir pour la grande production des machines à développer et à sécher ; on a même obtenu des résultats satisfaisants, mais leur prix de revient, la façon de les amorcer, et quelques sujétions encore, leur ont interdit jusqu'à ce jour l'accès de l'industrie. Lucien Prévost, Ingénieur-mécanicien. Photographes et Cinématographisles Qui donc croyait que la cinématographie triomphante avait dissipé l'essaim plus modeste mais plus nombreux des braies chevaliers de la chambre photographique? Il n'en est rien. Témoin l'article de nuire bon confrère /'Aic-en-Ciel qui revendique hautement pour les photographes le privilège de la « chambre nuire dans le drserl. Mais que indre confrère ne parle pas de h rua II le : il n'i/ a dans s,,n esprit t/a'nn malenlenda que nous mais efforcerons de dissiper dans nnhc prui hain numéro. Depuis longtemps déjà, la chambre noire a l'ail le tour du monde, pénétrant dans les recoins les plus reculés, les plus mystérieux du globe terrestre, pom en [•apporter des reproductions fidèles el C ; : I"! :i ,* ;■ :-' : ; ; : .* ; ,* ; ; *-;■•; LA LUMIÈRE NOUVELLE J. ROSEMBERG, 15, Rue de la Grange-Batelière, 15. PARIS I Pour cause d'agrandissement les Bureaux et la Salle de projection sont transférés | 11, RUE CADET, PARIS