Cine-Journal (May - Aug 1910)

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de diminuer les risques d'incendie dans les séances de Cinématographie, question qui doit vous intéresser au plus haut point. Vous savez tous, par expérience, combien ces risques sont importants et que le plus grand nombre d'incendies a eu pour cause l'arrêt du film dans la porte de l'appareil, par suite de déchirure du film. La conséquence est invariablement l'inflammation immédiate de la bande par suite de la chaleur dégagée par la lampe. Il est vrai que des portes de sûreté aux appaieil> 'iit été rendues obligatoires; mais du moment que le couvercle de la porte est mobile, et peut être détaché, il se peut que l'opérateur, après avoir eu besoin de l'ouvrir pour un travail quelconque à l'intérieur du cinéma, oublie de la refermer. Dans d'autres cas, un arrêt peut survenir au passage de la bande et une accumulation de film en être le résultat; dans ce cas le film peut être mis en contact avec une résistance ou une allumette jetée maladroitement et peut causer une explosion. Depuis déjà longtemps beaucoup d'efforts ont tendu vers la production d'un film n'ayant pas ce dangereux inconvénient, et quoi que de temps en temps quelques inventeurs ont produit des films dits de sûreté, aucun de ceux-ci n'a été considéré comme donnant pleine satisfaction. Le problème à résoudre était de fabriquer un film, qui, tout en conservant ses qualités photographiques de durée et essentielles à l'usa?:; du cinématographe, pouvait en même temps être non inflammable. Jusqu'à présent il a été impossible d'obtenir les qualités photographiques nécessaires qu'en se servant de films au cellulo-nitrate. Après de longues recherches, la Compagnie Eastman a réussi à produire un film à base d'acétate de cellulose qui, tout en conservant les qualités photographiques voulues de l'ancien film inflammable en cellulose nitratée, est à l'abri du feu. Car vous verrez, dans un instant, que dans toutes les circonstances où le vieux film était susceptible de s'enflammer, le nouveau reste absolument sans danger. Nous n'avançons rien sans preuves, car tous les éditeurs de vues aux Etats-Unis, se servent de notre film ininflammable depuis les derniers neuf mois, et ce, avec grande satisfaction. Je vais maintenant, ceci dit, prier M. Blake de vous faire la démonstration qui vous fera voir comment se comporte notre nouveau film à côté de l'ancien. » Après ce court exposé, une vue cinématographique prise sur un des nouveaux films non inflammable, fut projetée sur l'écran, et fut jugée absolument semblable aux anciennes vues au point de vue des qualités photographiques. Par contre, une différence étonnante fut constatée lorsqu'on vint à démontrer la qualité du film au point de vue de l'inflammabilité. Un morceau de l'ancien film fut placé dans l'appareil et exposé aux rayons d'une lampe à arc de 60 ampères sur un circuit de 100 volts. Le résultat fut qu'au bout de trois secondes à peine, le film se mit à flamber. On remplaça le vieux film par un morceau du film non inflammable et exposé aux mêmes rayons. Le film refusa absolument de prendre feu et se contenta de se recroqueviller, de se noircir et de fondre avec une absence presque totale de fumée, si peu même, qu'il falluts'approcher de très près du point de contact avec les rayons pour s'en apercevoir. Afin de bien démontrer la différence entre les deux films, on prit un morceau de l'ancien que l'on mit devant les rayons d'une puissante lampe à arc, en se servant, pour cette expé ES? AN A Représentants d'importantes Manufactures de Films pour l'Espagne et le Portugal cox «s cie Paseo Colon 29 Barceîona