Cine-Journal (May - Aug 1910)

ont sur l'écran Zeiss. D'après les chiffres communiqués par M. Culmann, l'écran Zeiss serait 1 6 fois plus lumineux que l'écran ordinaire et ces chiffres n'ont certainement rien d'exagéré, car il y a, entre les épreuves projetées sur les deux écrans, une différence extrardinaire. L'écran Zeiss présente cependant un défaut : c'est que l'éclairage diminue fortement et devient même inférieur à celui de l'écran blanc pour les spectateurs qui voient l'image sous un angle très ouvert : en d'autres termes, il faut que les spectateurs soient le plus possible face à l'écran et situés dans une sorte de triangle isocèle ayant son sommet à l'écran, sa base sur le plan de l'appareil de projection et dont l'angle du sommet aurait une ouverture de 38 degrés, soit 19 degrés de chaque côté de la normale allant de l'appareil à l'écran. Cet écran est donc tout spécialement destiné aux projections dans des salles longues et étroites ; il peut également être utilisé pour les projections dans une salle éclairée. * * ■* LE PLUVIOSE Rappelions que la Société des Etablissements Gaumoni, toujours ardente à éditer les dernières actualités, veint de mettre en vente un film qui retrace les Obsèques des Victimes du Pluviôse. *** J.-F. BROCKLISS Nous adressons nos meilleurs souhaits de bienvenu à M. J.-F. Brockliss, qui vient d'ouvrir au 8 du boulevard des Italiens, son office pour la représentation des appareils Moiiograph et de quelques très importantes maisons d'édition américaines. C'est à M. Borsecki, dont le nom est déjà bien connu parmi les cinématographistes parisiens, qu'a été confiée la direction de la nouvelle maison. A huitaine plus amples renseignements. Tribune Libre Nous recevons de M. Delac, directeur du « Moncfilm », la lettre suivante que nous insérons en en laissant à l'auteur toute la responsabilité : Cher M. Dureau, Votre article de cette semaine « Film d'Art et Films d'Art * p. irait n'avoir t'ait que compliquer cette question déjà si complexe, puisqu'elle touche en même temps à une question juiidique des plu-, difficiles et à une question morale que chacun pi. ou selon sa mentalité, interpréter à sa façon. Vos lecteurs savent aujourd'hui, grâce à vous, que c'est à la Société du « Film d'Art que i neur d'avoir orienté l'industrie du (-inenr.ito_r.iph dans la voie nouvelle qm en a assuré définitivement le succès, et tout le monde sait que le titre île « Film d'Art / est bien sa propriété exclusive. Maison sait moins, et là votre article est malheureusement trop vague, qu cette marque, qui est la propriété exclusive du « Film d'Art/ ne peut être employée sans danger par d'autres personne Société. C'est pourquoi il m'a semblé intéressant de tre article de pure documentation par une consultation juiidique qui classerait detinitiveiiie.it la question et indiquerait à tous les gens d leurs droits et leur devoir. M« Meignen, docteur en droit, ancien Pi Chambre di Directeur maintenant du cabinet de Marquer et Brevets Lombard -B bien voulu, sur nia demande, se ■ harger île faire counaître .i vos lecteurs son avis mo ivé sui la question et Rien ne me semble plie; édifiai!' que 11 I LOCATION DE FILMS Société Générale des Cinématographes et Films GI-X. ROUX «Se CIE L DIRECTEURS Télép. : 215-14 3, Rue de la Koehelle Métro : Edgaru Quinet * Télép. : 215-14 Serrioe ttpàclnl pour la Imocatioa ou Prorlnco PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE Stock très Important et constamment renouvelé. 25,000 mètres de Vues à vendre depuis 0,25 le mètre A. DELOBELLE, 20, Rue du VieuxMarché-auxMoutons LILLE, AGENT GENERAI, pour la Repion du N ird 1