Cine-Journal (May - Aug 1910)

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simple, la plus vraie, la plus naturelle, la plus précise, pour désigner l'idée ; celle qui vient naturellement à l'esprit et qui est assez vulgaire et consacrée par l'usage est l'expression : » Film artistique ». Sans être essentiellement arbitraire, l'expression a Film d'art » a été créée en vue de spécialiser un certain genre de produits, qu'elle spécialise réellement. Elle est plus personnelle que les expressions : « lampe-phare », « eau écarlate », « encre classique », » perles d'éther ». « fil d'Alsace », « granules des Vosges », « crème d'argent », « café des dames », « assurances générales », « Compagnie nationale », « Concert des Champs-Elysées », etc.. que les tribunaux ont considérées comme susceptible;-, d'appropriation privée. Un mot absolument banal, comme le moi « française » a même été jug' susceptible d'individualiser une marque et de faire l'objet d'une revendication (Affaire de la Manufacture française d'armes et de cycles de Saint-Etienne. Cour de cassation, Chambre criminelle, 25 octobre 1907). En l'espèce, il est possible de désigner des produits analogues sous une autre dénomination > induire le public en erreur : le mot « artistique » est le premier qui vienne et s'impose à ! présence de ces produits, et bien d'autres peuvent encore être employés pour les désigner : « film théâtral », « film des artistes », « film des auteurs », « film de come' film esthétique », etc., etc. J'estime dore que l'expression « Film ■ ul faire l'objet d'ui : propriété privative et êl peut faire usa<^ nation, soit seule, soit avec modifications insuf [e < oup d'une action it de i lui m • la propri 't '. ! .. Mi MATÉRIEL CINÉ VENTS ET LOCATION Ch. BELOT CONSTRUCTEUR 24. Rue du Poinçon. Télâp. 1275 BRUXELLES Location de Films Grand slock toujours renouvelé Installation i otnplèta GROUl'KS ÊLE( TROGEN ES .y-^J3aam\t mm m— —g CONFERENCE FAITE à la Société de Géographie de Paris 17 Juin 1910. **» Nos lecteurs nous saurons gré de commencer aujourd'hui la publication de la conférence faite vendredi derner, à la Société de Céographie, par M. Martel, l'explorateur déjà célèbre qui nous rapporte de son voyage audacieux en Abyssinie tant de docwi enis inédits et tan*, de films happréciables. On sait que la Société Le Lion, rue Grange-Batelière, a le monopole de ces vues. Disons tout de suite, avant de les analyser complètement, qu'elles cons-tituent un trésor géographique et ethnographique incomparable et qu'elles satisferont à la fois les amateurs de science et les curieux de pittoresque. G. D. if-et-c* Mesdames, Messieurs. Dispesant de peu d'instants, mes explications seront brèves. Je préfère vous montrer des vues animées qui, mieux que mes paroles, vous feront connaître l'Abyssinie. Voici l'itinéraire de mon voyage Le séjour et les marches sur le territoire abyssin ont duré une année. J'ai pris 3.400 mètres de vues cinématographiques. J'étais accompagn '• par M. Georges Rrmond Arrivés par la Mer Rouge, débarques au port de Djibouti, nous avons gagné la frontière d'Abyssinie par le tronçon de chemin de fer qui relie Djibouti à Diré-Deoua, ville abyssine. De Dir'-Daoua nous sommes allés à Hardi ^ plus grandes villes d'Abyssinie où ons fait un long s;jour. D'Harrai travane de mulets. narche d'un mo s en suh anl la i rêl : rnes du ["ch rti he\ . nou Vbbeba, la fleui nouvelle, i apitale 1 ' i lis Men ■]" '■ dans i itl capitale el de longues marches poui explorsi 1 1 vall d l'Ami h he el le pa] I toujours • ine <L mulets, nom \ . toute i il la i ■ m. e du ( )uell non loin de Fa< hoda, . \ »rd, non avons gagn i i Soudan 1 • >.» 1 1 '■ ■ du Nil bleu que nom i. le neuve, . jusqu'à k irtoum. • um, nous avons ( ontini