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eu constamment sous les yeux des spectacles guerriers.
L'empereur Ménélick s'est toujours passionnément intéressé aux choses de l'armée. J'en ai eu un témoignage personnel que vous me permettrez de vous rappeler pour terminer cette causerie.
Pendant le temps de mon séjour auprès de lui, l'empereur s'intéressait vivement à mes appareils et à mon travail.
Il me demandait avec insistance de lui montrer des films que je prenais et j'eus quelque peine à faire comprendre que la chose était impossible instantanément. Mais ce que Ménélick me témoignait surtout le plus vif désir de voir, c'était un défilé de l'armée française. Je t'iégraphiai aussitôt à Paris.
Malheureusement la maladie, la paralysie qui, peu après, terrassa Ménélick, ne lui permit pas de jouir de ce spectacle au moment où son vœu allait être accompli. Ainsi une des dernières pensées du vieil et glorieux empereur fut pour notre pays.
Charles Martf.l.
A LOUERTdu lc;"Juillet au 30 Novembre 1910
Le Cinéma Palace au Havre
Tribune Libre
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