Cine-Journal (May - Aug 1910)

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3 Année — N° 98 9 Juillet 1910. Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOnMEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. » ÉTRANGER Un an 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE -ie-1.64 Je suis venu J'ai vu J'ai été convaincu *** L'Union des Grands Editeurs a procédé, mardi dernier, dans les usines de la Société Lux, à Gentilly, à la destruction d'un important lot de films jugé hors service. C'est le deuxième autodafé qu'elle exécute depuis un mois. On voit qu'elle tient loyalement ses promesses et se conforme à sa méthode, en dépit des incrédules et des sceptiques par système. On ne peut prétendre, en cinématographie, à contenter tout le monde et son père. L'Union qui brûle périodiquement ses films vieillis a soulevé bien des discussions, car l'attachement des hommes pour la matière coûteuse est un état d'àme profond. Pourquoi faut-il que, sous prétexte de polémique, certains cinématographistes en arrivent à contester les faits eux-mêmes, contre toute évidence? Je sais, en effet, de braves exploitants qui ne croient pas aux autodafés de l'Union; avec des airs entendus e1 mystérieux, ils vous disent : « Pensez-vous? » Et ce « Pensez-vous? » en dit beaucoup plus qu'il ne parait. D'autres, n'osenl p. in nier que des films ont été brûlés puisque les flambées d'Epinay et de Gentilly ont été publiques, mais ils insinuent que l'Union n'a détruit que des films sans perforation, déjà anéantis par l'âge et la fatigue. Croyez-bien que ces sceptiques ne se sont pas dérangés et que leurs informations ne sont pas le fruit d'une enquête directe. S'ils avaient vu l'autodafé comme beaucoup de leurs collègues exploitants ou loueurs, si les films à brûler leur étaient passés entre les mains, tout autre serait leur sentiment. Les témoins des deux flambées peuvent affirmer que les pellicules vouées à la mort, sans être évidemment irréprochables, pouvaient encore être projetées. 11 y a malheureusement a ajouter quelles étaient moins mauvaises que tant d'autres offertes au public sur certains écrans, pour le plus grand dommage de la cinématographie. Quand <.\oi\^ les exploitants comprendront-ils que leur intérêt capital est de s'opposer énergiquemenl à l'exhibition des vues trop usagées? Quand donc cesseront-ils de dire, en parlant de leurs programmes : a C'est bien bon pour notre publit a six sous | g Ces mauvais impiesam se tuent euxmêmes Ce sérail tanl pis. s'ils ne tuaient pas a vote d'eux de meilleurs collègues en dégoûtanl de la projection animée les foules qui les tout vivre. G D