Cine-Journal (May - Aug 1910)

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i d'autres le poids de ses conseils; chez lui, il ri y a ■nais ni dépit, ni campagne engagée, ni bluff, ni mblicfté; il n'envisage que l'intérêt général de l'inbsti ie qui nous esl chère à tous, et, en toute cods:ience, il donne son opinion. Al. Francfort est un honnêie homme ; il ne von Ira pas qu'entraîné par se conseils, si basant BUT ion autorité, un petit exploitant se laissi aller a •mployer le mot « Film rt'Arl pour annoncer une tue qui n'est pas la propriété île elle ><< iors, M. Francfort voudra, i our faire suite logique à son article, prendre lui-même la responsabilité entière de ses conseils et présenter à son public du » Cinéma Palace » une vue d'une maison quelconque ivec la dénomination du « Film 'I \it mettra à cette Société de porter devanl les Tribunaux la question de la propriété de sa marque, et je BÎ8 persuadé que M. Francfort n'hésitera pas. même s'il pensait que l'expérience puisse lui eu cuire, a la lenler en toute indépendance. 11 exposera sa thèse E Tribunal, le « Film d'Art » fera valoir ses dirais et le jugement sera la conclusion logique de cette petite polémique, qui aura pour but de mettre chaque chose à sa place. Veuillez agréer, mon cher Monsieur Uureau, mes )ien sincères salutations. I*. DELAC. Quelques Mots sur les Films Un peu d'Histoire rétrospective Nous n'avons point l'intention île faire historique des divers supports photograhiques, et comme quoi on employa lotit l'abord une lame d'argent métallique (c était 2 temps du daguerréotype), puis le papier, iuis le verre, et alternativement le verre et papier, dont la couche sensible étail parlé, après If fixage, transportée sur verre, p 1879, la Société Française de Photoie ouvrit un concours pour la solution I la question suivante : « Suppression du ■sport de verre et son remplacement par ii supporl flexible, incassable. » Parmi les mémoires présentés, il s'en fcrva un préconisanl l'emploi du celluloïd, procédé se trouva peu pratique, car il ail opérer à chaud el par refroidisse ni, la substance devenail opaque. Néon lins, l'indication était donnée el peu à eu le procédé fui repris. pn suit que le celluloïd, découvert en K(>(.), par les Américains John el Isaiah lyait, n'esl autre chose qu'un mélange nablemenl prégaré de camphre el do ilmi-cotiin. Le celluloïd, surtout en lame nec, est suffisamment transparent, il est axible, résistant et incassable, seulemenl il flambe à peu prés comme le fulmi-coton et, dès lors, son emploi présente quelque danger. C'est cette substance plus ou moins modifiée qui sert aujourd'hui de support aux films Eastman et autres. Eastman emploie comme support le produit de levaporation d'une solution alcoolique de coton-poudre et de camphre ;à cette solution on ajoute un peu d'alcool amylique el d'acétate d'amyle, bien reconnaissable à l'odenr étouffante qui se dégage du produit final. Cette solution est coulée sur des plaques de verre enduites de cire. Quant elle est sèche, on la recouvre d'une légère concile de silicate de potasse, puis l'émulsion est étendue et sécbée. M. Kekstein a trouvé une substance qui, paraît-il, remplace avantageusement le celluloïd. Il l'appelle hyaline. Elle se fabrique au moyen de coton-poudre mélangé d'une égale quantité de colophane, copal, laque et térébenthine. Il dénitre ensuite cette substance qui se trouve alors peu combustible, sans odeur. très élastique, mais peu transparente. MM. Lumière, dans la fabrication de leur support souple, ont supprimé l'emploi de l'huile de ricin dans le collodion, cette substance altérant la conclu sensible. C'est cette altération, toujours possible, sans qu'on en connaisse bien la cause, qui rend le support-Celluloïd sujet a caution; c'est a cause de cet aléa de destruction qui peut survenir au bout d'un certain temps, que les fabricants de pellicules ne garantissent pas au-delà de quelques mois l'excellence de leur produit. Ce n'est pas a dire que celui-ci ne puisse se conserver fort longtemps. Nous avons exposé et développé une bobine dont la date de garantie était périmée depuis plus de quatre mus et qui nous a donné des phototypes parfaits. D'autres fois, bien avant l'expiration de la date de garantie, le produit est parfois altéré. Il faut cependant constater que la Compagnie Eastman, qui a tant d'intérêt à rendre par laits ses films dont la consommation est immense, esl arrivée •> donner plut je fabi ication a s,-s produits, et .nec un peu de persévérance, il laut .roue qu'elle atteindra à des résultats meilleurs encore. Il est un point sur lequel 00 peut SUSSi formuler une ci itique, c'est la question de transparence. A coup sûr, le verre des plaques est rarement il une transparence abao lue. On \ remarque des soudures, des rayures, en un mot. des défauts ■ .luisent en des taches bl.iucl.