Cine-Journal (May - Aug 1910)

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Année. — N 99 16 Juillet 1910. Ciné'Journat Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAC flBOrmEMEHTS : FRANCE Un an. .... 10 fr. ÉTRANGER Un an. .... . 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS Johnson & Jeffries La liberté de la Presse ne peut être refusée au Cinéma. Donc, parce que deux hommes aux muscles puissants, l'un blanc, l'autre noir, se sont, devant des milliers d'autres hommes, fracassé les mâchoires et écrasé le nez à coups de poings, la libre Amérique est en feu. Le match Jeffries-Johnson qui ne prétendait, sous couleurs de sport, qu'à faire gagner beaucoup de dollars à un imprésario tourne au « great event », occupe la pensée profonde des yankees, des anglais et de beaucoup de nos com i patriotes. On en parle avec tant de force que l'actualité me l'imposerait presque I si je n'étais appelé à vous en entretenir par ailleurs et pour des raisons purement liées à la profession cinématographique. Vous savez que la rencontre mémorable des deux boxeurs a été cinématographiée « round par round », « swi swing » cl (i cross par cross ». I <• lil n appartient par privilège exclusii à une baété américaine qui n'a rien négligé pour que ses droits soient respectés. Elle y a nus le prix, comme on dit. Or, \ que (les deux côtes de ['océan, aux l'.ta'.s Unis et en Angletei re, i ertaine Dalités interviennent avec zèle poui que l'exhibition de ce film soil interdite. La chose est déjà faite dans certaines villes de l'union et menace de se généraliser. Pareille prohibition ne saurait se justifier, malgré tous les arguments de fait qu'on peut produire. Une solennité sportive de cette importance, un fait divers aussi colossal, une information aussi sensationnelle appartiennent éminemment au reportage qui s'est en effet dop.né large carrière sur ce sujet. Ou bien il fallait interdire le match, ou bien, l'ayant autorisé, il fallait en briser la publicité lorsqu'on s'est aperçu que les conséquences dépassaient un peu les prévision me rien de tout cela n'a été fait, comme les journaux et les revues du monde entier ont porté à la connaissance passionnée de leurs millions de lecteurs les détails les plus circonstanciés — j'allais dire les plus répugnants — de ce « ça américain, comme les photographies du match inondent les deux continents, je ne puis croire qu'on veuille refuser au cinématographe le bénéfice accordé à ses frères en reportage. 1 .a liberté de la presse est un \.un mot. si les pouvons publi< b ne l'étendenl pas à la cinéma tographie, un lilm étant comme un tour nal, un moyen d'information, que, dans l'espèce, notre film pour l'histoire la seule vérité cai si l'on peut doutei de l'impartialité de reporters, on ne discute pas j'imagine, le sin< i rite mé< anique de l*obj< Nous devons doiw voii librement sur