Cine-Journal (May - Aug 1910)

bain développateur, on abaisse et relève alternativement l'une et l'autre main jusqu'à ce qu'elles touebent presque le liquide. Si on veut éviter de se salir les doigts, on saisira les deux extrémités de la bande par deux pinces fabriquées ad hoc et fort pratiques. L'image des douze expositions ne tarde pas à apparaître sur toute la longueur de la bande; quand on voit nettement la séparation qui se trouve entre chacune d'elles, on plonge à nouveau toute la bande dans l'eau pour arrêter le développement, puis, avec des ciseaux, on sépare ebaque exposition de la précédente et on reprend le développement. Chaque pellicule, couche en dessous, est alors traitée jusqu'à complète réduction, et on en use avec les films comme avec les plaques, en les regardant par lumière transmise; néanmoins, on aura soin de pousser le développement plus loin qu'avec les plaques et jusqu'à ce que, par transparence, on ne voie plus les détails, mais seulement les grandes lumières. Le lavage après le développement doit être fait avec un très grand soin, en évilalion de taches. Le Gxagc se lera dans une solution d'byposullite de soude plus concentrée (pie pour les plaques, '2~> % par exemple. Ce fixage, toujours la couche en dessous, doit être très complet et prend parfois un temps fort long. Il est toujours bon d'agiter la cuvette. Le lavage final est semblable à celui des plaques. On recommande parfois de mettre un peu de glycérine dans la dernière eau tic lavage des lilms, de façon à ramollir ceux-ci lorsqu'ils seront secs. Nous ne trouvons guère cette méthode pratique, car le séchage est alors fort long. Au sortir de l'eau, les lilms sont suspen secs, on les enroule, la couche en dehors, de façon à faire un petit cylindre que l'on attache avec un fil. En rompant le fil, le film se déroule alors et demeure complètement plat pour le tirage. Entretien des Objectifs On se trompe parfois grossièrement au sujet des soins à donner aux objectifs, et il y a même des photographes qui s'imaginent que les objectifs ne demandent aucune espèce de soins. Et pourtant, quand on se rappelle que dans les appareils dont on se sert, les -1 .">" pour le moins de la valeur sont représentés par l'objectif, il semble qu'il vaille la peine de s'en occuper un peu. Notre appréciation de la valeur des lentilles dépend un peu de la valeur que revêt le verre à nos yeux, et parce que nous employons celui-ci pour clôturer nos fenêtres et pour les usages domestiques, nous en arrivons à méconnaître la valeur de nos objectifs, et à considérer que tout est poulie mieux dans le meilleur des momies, pourvu qu'ils ne soient pas brisés. La plupart des verres employés en optique sont bcaucop plus tendres que ce que l'on appelle vulgairement le verre à vitr. s, auquel on a cherché à donner au contraire iwtc certaine dureté. La lentille îles objectifs est de beaucoup plus tendre que la poussière qui la peut recouvrir; cette poussière sera peut-être de la farine bien linc, mais elle peut également se composer de graina de sable, qui sont suffisamment durs pour tracer de profondes stries dans le cristal. dus îfic ne pi de! ; et, i te fo ; I 1 ohj, devr EST AN A Représentants d'importantes Manufactures de Films pour l'Espagne et le Portugal COX <5 Cie Paseo Colon 29 'Barcelona