Cine-Journal (May - Aug 1910)

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3« Année — N° 101 30 Juillet 1910. Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOHHEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. t ÉTRANGER Un an. ... . 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 4 61-64 ( Il y a Spectacles et Spectacles Certains exploitants de cinématographes se plaignent que, dans les régions qu'ils traversaient naguère en triomphateurs, le public d'aujourd'hui, leur bon public d'autrefois, manifeste quelque lassitude et demeure sourd aux appels de la réclame. Ils en coucluent facilement qu'il y a une baisse dans le goût du populaire pour les spectacles cinématographiques. Je crois que rien ne justifie d'une façon générale une pareille affirmation. Mais je sais également que beaucoup d'entreprises voient leurs recettes fléchir pour des raisons tout à fait étrangères à l'estime du public pour la projection. Parce que certains directeurs ne font pas de brillantes affaires, il ne faut pas en inférer que l'ensemble des affaires est mauvais, mais bien plutôt rechercher pour quelles causes ces directeurs sont moins satisfaits qu'autrefois. En premier lieu, la concurrence est devenue considérable. Dans les départements du Nord, par exemple, et de l'Est, on compte aujourd'hui dix cinémas pour un: il est de toute évidence que le chiffre des entrées se partage entre dix salles au lieu d'aller à une seule entreprise. D'autre part, et en raison même de cette énorme concurrence, il faut, pour réussir, faire beaucoup mieux qu'autrefois. Le public se porte dans les établissements qui lui offrent les meilleurs spectacles et délaisse inévitablement tels et tels cinémas qui n'ont pas su tenir leur rang et se sont endormis sur cette fausse idée que les spectateurs avaient la passion de l'écran et ne discutaient jamais leur plaisir. Pendant que ces directeurs aveuglés par le succès frénétique des premiers temps ne faisaient rien pour élever leur entreprise à la hauteur des besoins nouveaux de la clientèle, des entreprises concurrentes sont nées à leur côté et ont prospéré contre eux. Appuyées par des capitaux importants et conçues dans un esprit très commercial, elles ont, peu à peu, habitué le public à plus de sévérité dans ses jugements, à plus de goût et à un confortable dont il se passait naguère. On ne peut nier, dans cet ordre d'idées, l'influence décisive des établissements dirigés par les diverses sociétés concessionnaires de la maison Pathé Frères, qui ont certes rendu plus difficile la pratique courante de la cinématographie en province mais qui ont, sans aucun doute, élevé son niveau. II ne suffit plus aujourd'hui de tendre sur un mur un morceau de toile M. un lie et de projeter à manivelle que Veux-tll des kilomètres de fUmi poui faire des recettes sérieuses, ("est lYneui de l>eau coup d'imprésarios de croire encore au