Cine-Journal (May - Aug 1910)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

séquent, seules, les personnes que cela intéressait pourraient y assister. Dans ces conditions, il est probable que ce: séances subiront un droit d'entrée bien plus élevé que pour les représentations ordinaires Quoi qu'il en soit, pour peu que le film tarde à venir sur le Continent, il n'y rencontrera pas le même intérêt qu'il aurait eu s'il était parvenu à temps pour profiter de l'émotion momentanée produite par cet événemer.l sensationnel. m * * LE CINEMA EN ESPAGNE Si l'Angleterre s'enorgueillit de la façade élégante de ses constructions destinées exclusivement au cinématographe. l'Espagne, pai contre, fait peu de cas de ce luxe, et, le plu? souvent, le public se contente d'attendre le commencement du spectacle derrière des paravents. Par contre, il est bien certain que les exprsants anglais auraient à prendre de bonnes leçons de leurs confrères espagnols, les vues projetées étant toutes remarquablement belles ?i bien supérieures comme qualité à celles employées en Angleterre. Dans la vieille ville mauresque d'Algésiras existe un large hall pouvant contenir environ un millier de personnes. Rien n'est plus curieux comme étude de mœurs espagnoles que d'assister à une séance de ciné donnée dans cette salle. D'abord, sur les tickets d'entrée, on peut lire la phrase suivante traduite de l'espagnol : « Les personnes n'ayant pas qualité ne sont pas admises aux places privilégiées ». Dans cette salle, on voit des soldats, des pêcheurs, voire même des chiens. Ces dernier-d'ailleurs ne permettent pas qu'on oublie leur présence, ils font un bruit étourdissant, s'acharnant à se communiquer leurs impressions sans doute. De plus, il s'y trouve un orchestre composé d'un piano, de deux violons et d'un harmonium, et, ma foi, il paraît que la musique n'est pas trop mauvaise malgré la présence de la gent canine. * * * LA SITUATION DES a INDEPENDANTS » La situation des Indépendants dont il a été parlé dernièrement, semble vouloir se remettre d'elle-même. Il a été décidé que le système du comptait serait mis en vigueur. En effet, il est à remarquer que les pro ducteurs risquent presque tout leur capital à la production des films et se trouvent par contre dans l'obligation de faire de longs crédits à leur clientèle qui ne paie pas toujours avec la régularité ou la promptitude désirables. * * * LES FAUX FILMS DU MATCH JOHNSON-JEFFRIES Etant donné l'impatience montrée par les amateurs de boxe qui attendent la vue du match, quelques directeurs de spectacles ont eu l'idée de projeter quelques vues de luttes entre un blanc et un nègre, les annonçant comme ayant été prises à Reno. Ainsi, ces jours derniers, Y American Music Hall de NewYork fut le théâtre d'une explosion de colère parmi les spectateurs suscitée par la projection de l'une des vues dont nous parlons ci-dessus. Le directeur dut suspendre la représentatio;* et vint annoncer au public que le film projet ■ lui avait été expédié le jour même, et, qu'ayant toute confiance en la maison qui le lui livré, il l'avait fait passer sans ! * * * CINQ EXPOSANTS MIS A L'AMENDÏj Le Juge Hoyt, de l'Etat de NewYork, vient de condamner cinq exposants, chacun à 250 francs d'amende pour avoir permis l'entrée au cinématographe à des jeunes gens non accompagnés de leurs tuteurs. Inutile de dire que ces jeunes personnes n'étaient pas majeures. En France, on se demanderait quel était le genre de spectable donné dans les établissements pour que les directeurs aient subi des réprimandes semblables. Remarquez que s'il y a récidive, l'amende peut être transformée en une sentence d'emprisonnement. Changement d'Adresse