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La Photographie dans les Rues et dans les Promenades publiques
Il fut un temps où il fallait une autorisation spéciale pour photographier dans les rues et sur les places publiques de Paris. Cette autorisation n'est plus nécessaire aujourd'hui. Tout le monde a le droit de planter un appareil à pied sur le trottoir et même sur la chaussée, à condition, bien entendu, de ne pas gêner la circulation des piétons et des voitures.
Les photographes ont toute liberté, mais cette liberté ne doit pas entraver celle des passants. Un monsieur pourra, à ses risques et périls, installer une chambre noire 24 X 30 au carrefour du boulevard et du faubourg Montmartre; aucun règlement ne s'y oppose, il court seule
ment le risque d'être fortement bousculé à l'heure où ce point dangereux devient le carrefour des écrasés. Les gardiens de la paix l'engageront obligeamment à s'en aller opérer en des endroits moins tumultueux.
En dehors de quelques zones restreintes où la foule se presse, il y a à Paris, dans les quartiers les plus animés, une quantité de coins où il est aisé de se poster pour prendre des vues, sans être troublé et sans troubler qui que ce soit. On voit tous les jours des trépieds photographiques se dresser sur les refuges de la place de l'Opéra, sur les trottoirs de la place de la Concorde, le long des quais et en mille autres lieux propices. On remarque parfois des professionnels juchés sur des échafaudages roulants au beau milieu de la chaussée; il est évident que l'usage et le stationnement de ces engins spéciaux sont subordonnés à des mesures de police et qu'une autorisation est nécessaire dans des cas particuliers. Ainsi donc, dans les rues, la libert1' est complète, sauf certaines restrictions ou exceptions qui se comprennent d'elles-mêmes.
Si nous pénétrons dans les squares, promenades, parcs ou jardins publics, la situation change, car nous sommes dans les enclos soumis à des règlements de voirie. Là, pour avoir la faculté de photographier en paix, il faut demander une permission à l'autorité compétente, c'est-à-dire à l'Administration de la Ville de Paris. Il suffit d'écrire à M. le Préfet de la Seine pour obtenir une carte valable pendant une année. Une promenade échappe à sa juridiction, c'est le jardin du Luxembourg qui dépend du palais du Sénat. Pour ce jardin, il y a lieu d'adresser une lettre de demande à MM. les Questeurs du Sénat qui délivrent immédiatement la carte requise.
Faisons tout de suite une remarque importante. Ces prescriptions ne visent que les appareils à pied et ne s'appliquent jamais aux appareils à main. Il y a là une distinction capitale sur laquelle je veux insister, afin qu'il n'y ait pas de malentendu ou de fausse interprétation.
Prenons pour exemple le règlement «Maboré dans le Bois de Vincennes. L'article 12 d;t
Le Bioscope
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