Cine-Journal (May - Aug 1910)

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textuellement : « Il est interdit : I " De se livrer dans la promenade à des exercices ou à des jeux qui sont de nature à gêner la circulation, à causer des attroupements ou à troubler de quelque manière que ce soit la jouissance paisible de la promenade ; 2° de s'installer dans le bois pour dessiner, peindre et photographier, sans être porteur d'une autorisation spéciale. J'ai cité avec intention le paragraphe I parce qu'il explique le paragraphe 2 qui nous intéresse spécialement. Le règlement n'a en vue que ce qui peut gêner la circulation et le mot s'installer montre bien qu'il s'agit non seulement de stationnement, mais de l'occupation du sol par des instruments de travail. Il est certain que le peintre qui pose un tabouret, un chevalet, des toiles, en un point d'une promenade, prend possession par cela même d'une parcelle de la voie publique. De même le photographe qui plante un pied sur lequel se déploie une chambre noire, qui manœuvre cette chambre et oriente un objectif en se cachant la tête sous un voile noir, qui change des châssis pris dans un sac placé à terre, ce photographe fait acte d'installation en raison de son matériel qui couvre une portion du sol pendant un certain temps. On comprend que dans ce cas une autorisation soit nécessaire, car l'administration a le devoir de limiter les empiétements et les embarras qui pourraient entraver la circulation des promeneurs. Le texte même du règlement prouve que les appareils à main échappent à toute prohibition. Il suffit d'ailleurs d'un peu de réflexion pour se convaincre qu'on a le droit d'opérer partout avec une photo-jumelle ou un détective, sans autorisation. Il est de toute évidence qu'on ne saurait interdire le port et l'usage des lorgnettes. Aucune permission n'est imposée pour tenir à la hauteur des yeux une boîte munie d'un objectif. Le fait de regarder un paysage à travers un viseur et le déclanchement d'un obturateur sous la pression du doigt, ne constituent pas née virement une opération photographique, car il peut arriver qu'il n'y ait pas de plaques ni pellicules sensibles à l'intérieur. Quand même il y aurait des plaques, aucun décret ne saurait empêcher la lumière du soleil de pénétrer dans une jumelle. On n'arrête pas un rayon lumineux comme un malfaiteur. Les lois humaines sont heureusement impuissantes contre les lois de l'optique. Les amateurs ont ainsi la liberté absolue, indiscutable de prendre des instantanés dans les jardins ou squares, avec n'importe quel instrument, pourvu qu'il n'y ait pas de support posé sur le sol. Les gardiens des promenades doivent s'abstenir de toute observation à cet égard puisqu'ils n'ont pas la moindre contravention à constater. Une interdiction abusive serait d'ailleurs dépourvue de sanction, car il est difficile de s'opposer au déclanchement d'un obturateur. Il est certain que si, par hasard, plusieurs opérateurs se groupaient et stationnaient ensemble au même point, dans une all''e très fréquentée, on les inviterait à circuler, conformément aux mesures de police que tout le monde doit respecter. C'est une question de circulation pour le public et pas autre chose. En résumé, c'est une affaire de droit commun. La liberté de photographier reste entière. Les Fabricants du Monde entier (/m veulent des Filins fixes emploient les Machines J. DEBRIE Brevetées en France et à l'Étranger 111, Rue SaintMaur, 111 PARIS PERFOREUSES Nouveau Modèle TIREUSES Perfectionnés ESSUYEUSES SIGNEUSESBROSSEUSES BROSSEUSES MÉTREUSES COLLEUSES EMBOBINEURS. etc RAR1S Appareil de Prise de Vues "Le PARVO" Appareil idéal pour Professionnels ontenant 120 met. de Film Boîtes intérieures Poids 5 Kilog. Dimensions : Hauteur 19 cm Longueur 26 cm Largeur 14 c m INSTALLATIONS COMPLÈTES D'EDITEURS DE FILMS m