Cine-Journal (May - Aug 1910)

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obtenu au moyen d'un 61 imperceptible tendu à travers la piste. Le jeu parfaitement réglé des pendules assure le fonctionnement de l'obturateur, lequel a la forme d'un grand disque dans lequel est fabriquée une lente étroite. Le disque tourne avec une rapidité énorme (1/500° de seconde), de telle sorte que le cheval, par la poussée sur le fil, déclanche lui-même l'obturateur, après quoi il atteint le poteau. A ce moment précis, la fente de l'obturateur laisse passer la lumière. L'image est forcément au centre de la plaque. M. de Schmidt pense que, par un temps clair et avec un objectif très lumineux, le cliché montrera le cheval et le cavalier nettement accusés. Il croit aussi que, si les jockeys portaient un brassard blanc avec une lettre ou un chiffre de couleur foncée, l'image obtenue permettrait de distinguer cette marque. On aurait alors un contrôle exact de la fin d'une course. Nous voilà loin du Cinéma! NOTES Projections Cinématographiques EN RELIEF Il manquait jusqu'ici, au cinématographe ordinaire, l'illusion de la profondeur, qui fait le charme de la stéréoscopie. De nouveaux appareils, inventés par MM. Schmidt et Dupuis, viennent de nous permettre d'assister à des projections cinématographiques spéciales donnant réellement cette illusion désirée du relief stéréoscopique. Leur procédé est la mise en pratique de la méthode indiquée déjà par le physicien d'Almeida : les deux éléments d'un cliché stéréoscopique sont, à l'aide d'un appareil spécial, projetés sur un même écran d'une façon alternative. Si l'on observait directement cette projection, elle apparaîtrait trépidante et sans relief; mais plaçons devant les yeux un mécanisme obturant l'œil droit à chaque projection de la vue gauche, de façon à ne montrer à chaque œil que l'image correspondante : pour une vitesse suffisante de projections alternantes, le relief stéréoscopique sera admirablement perçu. La difficulté était d'obtenir l'identité des mouvements entre l'obturateur de projection et les palettes obturatrices du système de vision. La jumelle électrique de MM. Schmidt et Dupuis résout parfaitement ce problème, réalisant le rigoureux synchronisme indispensable pour ce procédé. Une minuscule combinaison d'électro-aimants actionne une lamelle obturatrice, et le tout, introduit dans une sorte de jumelle de théâtre, se présente ainsi sous une forme familière à chacun. Les amateurs de stéréoscope sont maintenant si nombreux que les inventeurs ont dû aussi se préoccuper de leur faciliter la projection des clichés de leur collection. Ils ont combiné à cet effet un système dit à miroir tournant évitant l'emploi des deux sources lumineuses et rendant ce mode de projection vraiment aussi simple que les projections ordinaires. Il leur a suffi de faire réfléchir le rayon lumineux issu de la lanterne tantôt par un miroir mobile constitué par un demi-disque, tantôt par un miroir fixe dont le plan est parallèle à celui du premier. Ces tiroirs sont verticaux et inclinés à 45 degrés sur l'axe du rayon qui vient se briser sur les miroirs en illuminant alternativement les deux éléments du diapositif stéréoscopique. Une manivelle communique un mouvement de rotation au miroir tournant, sur l'axe duquel est calé le distributeur de courant en communication avec les jumelles. Il faut de même, dans les projections cinématographiques, produire à chacun des yeux du spectateur une série d'images correspondant aux impressions que chaque œil recevrait isolément s'il percevait la scène réelle. Un cinématographe double, composé de deux cinémas accouplés, enregistre sur deux pellicules, les séries d'images formées par les deux objectifs dont les axes sont à une distance égale à l'écartement des yeux ; c'est ensuite cette série d'images, tantôt droite, tantôt gauche, qu'on présente isolément à chaque œil sur l'écran. Il y a donc identité absolue entre les condi-"lions d'impression du cinématographe au mome-îît de l'enregistrement et les condition; de vision du spectateur de la projection, et il s'en suit une reproduction parfaite, à travers la jumelle, et du mouvement, et du relief. Les oSicts ont une forme, une épaisseur, et les personnages passent les uns derrière les autres sans paraître se traverser. Ajoutons que si la scintillation inhérente aux projections cinématographiques n'est pas totalement supprimée, en revanche la clarté, la netteté et la profondeur saisissante de ces projections donnent à ce spectacle un intérêt tout particulier. A. Z.