Cine-Journal (May - Aug 1910)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

20 Août 1910. Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOMMEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an . 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 161-B4 Deux Ans dEfforts Le Ciné-Journal boucle, avec le numéro de ce jour, le circuit de sa deuxième année. Je ne crois pas que mon confrère Le Matin lui remette un prix de 100.000 francs, à cette occasion pourtant triomphale, mais, à défaut de cette prime dorée, je me contenterai plus modestement de me voir encore vivant et surtout en parfaite santé. Je vous jure que, dans le monde de la presse, plus balloté que le navire de la ville de Paris, c'est bien déjà quelque chose. Les lecteurs qui reçoivent chaque semaines leur revue professionnelle ne se rendent pas un compte exact des difficultés qu'éprouve un journaliste — honnête et sans commandite — à maintenir la fragile existence de ces quelques Feuilles. Les bas tarifs de publicité, la modicité généreuse du prix de l'abonnement font de plus en plus aux journaux un .util incertain. Ce n'est un secret pour personne que les quatre-cinquièmes des quotidiens et les deux-tiers des magazines tirent le plus clair de leurs revenus d'opé rations financières ou commerciales, d'un ordre très particulier qui échappe au contrôle même des plus clairvoyants. Mais, dès qu'il faut vivre du jeu même de la publicité loyale et des abonne ments, les difficultés commencent et ne sont pas petites. Le Français est, par nature, réfractaire à l'abonnement : esprit capricieux et volontiers versatile, peu porté vers la documentation, rarement soucieux de connaître les faits généraux qui régissent son industrie ou son commerce, il s'abandonne, dans la conduite de ses affaires, aux seules ressources de son expérience. Il sait ce qu'il a à faire, dit-il. Nul ne le conteste. Mais encore n'aurait-il pas à perdre dans les conseils pratiques et techniques d'une revue professionnelle qui lui apporte, avec l'écho mondial du marché, des renseignements utiles à connaître. Nos voisins les Anglais et les Allemands, moins présomptueux, sont plus volontiers des abonnés réguliers. Je sois convaincu qu'en France nous lis et que nous avons beaucoup de progrès à réaliser dans la connaissance pratique des diverses industries spécial) ■ r< \ uea professionnelles du genre du ( ïn< Journal sont trop rares et encore Irop mal apprèV iées. Un directeur de journal éprouve dont quelques peine a transforme) ses le< t< un en abonnés. Il se heurte encore à d autres (IiIIh ultés lorsqu'il fail de publicité. Les affaires \ ont in. il. disent les uns, ( omme h la ro lame n'était pas juste nient le moyen de l"i. <i le lian-ai lions. de les agrandir sur un champ nouveau.