Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

■apl.isl, Le Bruxelles, 15, place de Brouckère. il peul être changé dans la môme ville, sur simple décision du Conseil d'administration de l'Association. Art. 3. — Ttniic pci-Miniii' i-xi'i-cuiil une profession se raltachanl à l'industrie cinématographique pi'lll adlirivr -i l'Assoriali -oiiiiih' membre actif. Toute pers ■ s'intéressanl au développe inent moral ou matériel de l'industrie cinémalographique peu! adhérer >n,\, membre adhé lif ( de nhiv nll,,-. de six francs par an. Dans chaque catégorie, il peul être admis des ie versanl une somme de 100 francs '•i des membres donateurs, versanl au moins 200 IV. Le Conseil peul conférer le Litre de membre ici signalés à l'Association ou a l'industrie cinématographique. L'es sociétés, syndicats, maisons de commerce "ii toutes autres collectivités peuvenl faire partie de l'Association dans l'ut u l'autre catégorie de rabres, moyennant une cotisation d'au moins 20 fo ancs par an. Art. 1. — L'Association esl divisée en quatre sections, dans lesquelles sonl répartis les memiu es de l'Association. Chaque mbre ne pourra faire partie que d'une section. I" Editeurs el professi îels si' rai lachanl au cinématographe : 2° Agents de Location ; 3" Exploitants; i" Personnel, Art. 5. — L'Associati si administrée par un Conseil d'administration composée i\r huit h seize membres. Le Conseil esl nommé (mur deux ans. renouve lalili' pal iiiciilié liais 1rs ans. Chaque section devra être représentée au < : . . 1 1 — . ■ i 1 d'adininislraliuii par au moins un niem Ccst le devoir et l'intérêt de tous les Cinématoyraphisles belles d'adhérer à l'A. B. C. Un Grand Film artistique C'est La Fin de Don .hum que le Ciném Eclair fera paraître le 1(> février prochain Artistique pour toutes les raisons : choi du sujet, décors, costumes, composilio scénique et interprétation. Nos lecteurs peuvent d'oies et déjà juge de la valeur de l'œuvre par la seule distri billion des rôles, qui est ainsi établie : Don Juan, VI. GARRY, de la Coraédie-Françaisï Le rnnnnoH.Irnr. M. ,:|| \\IHHKI 11. d,< ni,!,.,,,, si/,/,,,// ,•//,-. \|. V WHKN.NK. dr l'( id.'on : Dona Anna. Mlle CELIAT, de l'Odéon. Elvire, Mlle DEMIDOFF, du théâtre de la Porli Saint-Martin. LES FILMS GRËPPIN Une Usine Modèle L'industrie du film vierge, qui est à la base de la cinémnlograpliie commerciale, est depuis quelques années 1res activement poussée en Allemagne, On peut juger de l'état où sont déjà parvenus nos voisins en regardant la photographie des Usines de Greppin. que nous reproduisons plus loin. Commencées en janvier 1909, terminés en juillet 1910, ces formidables usines s'élèvent sur un terrain neuf et couvrent une superficie de 82.000 mètres carrés. Elles ont éle créées de toutes pièces, au liane d'une colline qui domine la petite ville de Greppin propriété de la Société Agfa. Eglise, école, cités ouvrières, tout a été édifié par la puissante Société. Un chemin de 1er avec locomotive sans fumée relie les usines à la ville. Les principales conditions d'une bonne fabrication de film vierge, c'est-à-dire : la température constante, la pureté de l'air, la pureté de l'eau et la propreté des ouvriers, ont été complètement réalisées à Greppin. Ajoutons (pie les usines de Greppin fabriquent entièrement la pellicule. Les seules matières qui y pénètrent sonl l'argent et le colon nécessaires à la fabrication du CL-lluloïd. Nous aurons bientôt à reparler de Greppin, dont le nom appartient d'ores cl déjA à la Cinémalograpbie.