Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

4 Année — N° 131 25 Février 1911 Ciné=Journat Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAC flBOHHEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE L'Industrie Européenne du Fil*** et les Etats=Ur/is=d* Amérique Ce n'est un secret pour personne dans le monde du film que la Société des Cinémas Eclair, désireuse de créer aux Etats-Unis un débouché direct à ses produits, installe, en ce moment à NewYork, une usine ultra-moderne. Un de ses directeurs, M. Vandal, parti depuis quelques mois en Amérique, pour y conduire les travaux de préparation, vient de rentrer ces jours-ci à Paris. Nous l'avons pu rencontrer dans ses bureaux de la rue Saint-Augustjr. et voici, en substance, ce qu'il d bien voulu confier à l'indiscrétion excusable de l'interviewer. — Le. marché cinématographique des Etats-Unis est le plus vaste du monde. Nous n'avons pas le droit de nous en désintéresser, d'abord, parce que notre influence française ne saurait maintenant s'arrêter à l'Europe, ensuite, parce que c'est pour nous une question vitale. Le pouvoir d'absorption de l'Amérique du Nord est colossal. Quinze mille cinémasthéâtres consomment du film et l'industrie américaine ne suffit pas encore à satisfaire à ces prodigieuses exigences. Il y a donc là, pour nous, un champ commercial à exploiter: c'est ce que nous essayons de faire. Voyez les chiffres officiels de l'exportation européenne des films aux EtatsUnis, du 6 août 1909 au 30 juin 1910 inclus. Ils sont éloquents et doivent nous encourager. La France figure pour 2.759.485 mètres, d'une valeur de 3.000.256 francs; l'Angleterre pour 382.565 mètres (399.605 francs) ; l'Italie pour 358.151 mètres (355.252 francs); le Danemark, 330.646 mètres (353.932 francs) ; l'Allemagne, 30.675 mètres (22 987 francs) ; le Canada (qu'il faut compter dans ces statistiques parce qu'il nest que notre intermédiaire), 26.554 mètres (15.908 francs); pays divers, 23.541 mètres (15.292 francs). Les Etats-Unis reçoivent donc pour les besoins personnels de leur marché cinématographique, pendant une durée de onze mois, 3.911.617 mètres de films étrangers, représentant une valeur de 4.163.332 francs. Ce n'est pas sans quelque fierté que nous voyons la France figurer, dans la somme de ces exportations, pour le chiffre imposant de plus de trois millions de francs. Cette itath tique est la première >iui ait été faite, car ce n'est que depuis le 6 août 1909 que