Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

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Le dernier mot de la Photographie Le Synchronisme des Images et des sons. Décidément l'année 1911 s'annonce comme devant être l'année de la cinématographie synchronisée avec la phonographie. L'union, depuis si longtemps cherchée, du ciné et du phono, semble être à la veille d'être accomplie par des moyens nouveaux et qui laisseront sans doute loin derrière eux les diverses tentatives faites jusqu'à ce jour. Après M. Gaumont. qui faisait à l'Académie des Sciences la célèbre communication dont nous avons rendu compte; après M. de Faria et sa récente présentation d'un appareil synchrone (Conférence faite à Paris le 13 janvier 1911, à la Société d'Encouragement, 44, rue de Rennes) , voici que nous arrive le bruit nouveau d'une invention — en! Tous ceux qui ont déi,'i quel la projection animée savent que divers appareils réalisent déjà le « synchronisme » de l'image et du son, de la vie dans ses mouvements extérieurs et dans son expression vocale. Mais jusqu'à ces derniers temps, cette combinaison mécanique était obtenue, pour ainsi dire, par des voies indirectes; il y avait d'une part un dispositif cinématographique pour l'enregistrement des vues et d'autre part un phonographe (disques ou cylindres) qui enregistrait les sons. Ce double travail se faisait, soit en deux moments, soit — comme dans le cas Gaumont — de façon simultanée, mais loiijours sur deux appareils. Lorsque la projection devait être faite, un mécanisme synchronisateur accouplait les deux organes et le spec tateur percevait une simultanéité absolue qui lui donnait l'illusion de la vie. La découverte qu'on nous apporte aujourd'hui est d'une nouveauté déconcertante. Les sons et les images sont enregistrés simultanément, non plus sur deux matières — le cylindre et la pellicule — mais sur un support unique. Malgré les difficultés que nous pouvons avoir de prime abord à comprendre un tel procédé, il faut bien que nous l'acceptions. Les résultats sont là. Il n'y a pas seulement théorie, il y a pratique. Et quelle est donc cette matière capable de recevoir l'impression photographique et l'enregistrement des sons ou des bruits? — Tout simplement la pellicule commune employée depuis plus de dix ans pour les besoins de la cinématographie. Qu'elle soit fabriquée par Lumière, Kodak, Afga, etc. le principe en est identique: c'est un simple support en celluloïd recouvert d'une émulsion sensible. Les avantages de la nouvelle invention sont de ce fait considérables. N'étant plus limité à la surface relativement faible du cylindre ou du disque phonographique, l'opérateur pourra enregistrer en longueui , dans le sens des photogrammes inscrits sur le film, un développement complet de sons et de bruits qui sera l'accompagnement musical, phonique de la vue. D'autre part, l'enregistrement des sons et des images étant fait sur le même support, et surtout par des moyens photographiques, la question su synchronisme se trouve résolue dans des conditions nouvelles qui en assurent vraiment pour la première fois l'originalité et la perfection. Nous en étions naguère réduits à des tâtonnements empiriques, à des à peu près souvent déplorables; voici maintenant — on peut le dire — la solution scientifique du problème. Au surplus, l'inventeur est parvenu dans les détails mêmes de sa construction à supprimer certains défauts inhérents d'une part à la phonographie, d'autre part à la cinématographie. LES FILMS SYNCHRONISES par les procédés Oswaldo DE FARIA SOIVT SAISIS «IVAIUX Les demander en communication au Concessionnaire pour lu tente en trutue H. GENTILHOMME, 128, rue nu bois, levallois-perret