Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

4 Année — N° 132 4 Mars 1911 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOriMEMEMTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE A propos de deux Accidents La grande presse — celle qui a recours aux petits moyens — fait beaucoup de bruit autour de deux accidents survenus, en Suisse et en France, dans des salles publiques, au cours d'une représentation cinématographique. Voici ce que mon correspondant particulier de Lucerne m'adresse à l'occasion du premier: I .(■ spectacle venait de commencer, lorsque soudain une gerbe de flammes jaillit de la cabine de projection. Les issues de la salle ne permettant le passage que d'une seule personne à la fois, et les portes s'ouvrant à l'intérieur, le public eu\ quelque peine à sortir. Il est certain que si les spectateurs avaient été plus nombreux, un terrible malheur se serait produit. Cependant les pompiers s'efforçaient d'éteindre les flammes avec un appareil trop éloigné et qui se montra insuffisant. Il fallut percer un mur et se servir d'un hydrant, grâce auquel on réussit enfin à noyer le foyer de l'im pompiers pénétrèrent alors dans la cabine, <>ii ils trouvèrent le cadavre de l'opérateur baignant dans une mare de sang. Le corps était entièrement carbonisé. La victime, un nommé Antoine Schmid, originaire de Perlen, était depuis quatre iouis seulement au service tic l'etabli^au-nt. Sdvuul devait pénétra dans la cabine pas un trou /■">' tiqué dam le plancher et qu'on atteint an moyen d'une échelle. Une fois a l'intérieur, V opérateur refermait l'ouverture. Citait une véritable souricière l e feu, la Uim.'-. ci le gaz se dégageant des films firent immédiatement perdre connaissance au malheureux Schmid, dont la mort dut être très rapide. Le sinistre paraît dû à l'inexpérience de l'opérateur. L'appareil sur lequel se déroulent les films était séparé de la lampe à arc qui distribue la lumière sur l'écran par une plaque de tôle mobile. Il est probable que Schmid oublia d'abaisser cette plaque et que la chaleur de la lampe détermina l'inflammation des films. Plusieurs centaines de mètres de ceux-ci ont été anéantis, ainsi d'ailleurs que l'appareil. L'intérieur de la salle n'a pas souffert. Schmid était marié et père de trois enfants. Ce récit très clair et très sincère de ce lamentable accident, prouve avec force que l'installation du poste était franchemenl vicieuse. La faute n'en est pas au cinématographe mais bien au propriétaire de la salle. Quant à la malheureuse victime, que peut-on due, sinon qu'il fut terriblement inconscient d'aller au devant de la mort, dans cette cage où il pénéh. ri pai une trappe. M. us si respoasa bilité, hélas! chèrement payée, n'es! rien auprè de celle qu'en* nurl m iefranèn^ a pleine connaissais e de i ause le dira teuj lu théâtre. Il m'apparaîl monstrueux qu'us homme i ornante à faire des rai el tes .m i>n\ de pareils moj ens el je me refuse a admettre qu'il \ .ut en< ore des directeurs aussi peu soucieux de leur