Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

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d'un pourvoi en cassation, car il ébranle la validité de plus de 5.000 marques protégées à présent en Belgique. Presque tous les étrangers se verraient déchus du bénéfice de la loi belge, et les conséquences les plus graves pour notre industrie et notre commerce à l'étranger résulteraient du fait que pareille interprétation serait admise par les autres pays. Nous tiendrons nos lecteurs au courant de la décision de la cour de cassation, car plusieurs milliers de marques en Belgique se trouvent dans des conditions analogues. «• Lettre d'Amérique De notre Correspondant particulier MARCHE OUVERT Sous ce titre, John M. Bradlet, dans le M. P. World, fait paraître un très long article dans lequel il prêche très éloquemrr.ent une guerre sainte en faveur d'un marché ouvert. En voici, du reste, le résumé : — Un marché ouvert serait le salut de la Cmématcgraphie et non, comme certaines personnes le prétendent, la ruine future de cette branche d'amusement si populaire. Il y a deux ans, un marché libre aurait signifié : démoralisation complète de l'art cinématographique; mais il y a deux ans, la plupart des exploitants étaient des hommes sans goût ni éducation et même sans principe, des hommes qui croyaient qu'un film suggestif ou sensationnel devait plaire au public. Les fabricants eux-mêmes à cette époque n'encourageaient pas ceux qui auraient pu les aider à produire un travail meilleur : ils étaient surtout occupés à se copier l'un l'autre et leur devise était : « Quantité, peu importe la qualité. » Les conditions sont changées. Aujourd'hui tandis que nous avons encore des « peu désirables » parmi les pourvoyeurs et les exploitants, la clientèle s'est absolument modifiée. De taudis qu'ils étaient, les cinémas d'aujourd'hui sont de véritables palais et peu à peu ils envahissent les quartiers les plus riches et les plus brillants de nos grandes villes. Dans ces superbes cinémas bien dirigés et bien fréquentés, il n'y a plus de place pour des films équivoques et de qualité inférieure. Et plusieurs de nos fabricants patentés indépendants auraient déjà disparu du marché si le public avait voix au chapitre, c'est de là que vient tout le mal. Le public, ainsi que l'exploitant, sont à la merci des fabricants qui, divisés en deux camps, ont formé deux corporations arbitraires : « General Film Company » et « Sales Company ». Ces deux corporations acceptent la production de ceux qui les ont constituées — bonne ou mauvaise; — elles l'imposent aux loueurs et le pauvre expoitant n'a plus qu'à l'exhiber et à recevoir les.... reproches. Le but des dites corporations est de gagner de l'argent, et vite: comme le fermier à la poule aux œufs d'or, elles sont prêtes à étrangler notre industrie; le lendemain pour elles n'existe pas. Dans de telles conditions, il n'est point surprenant de constater une apathie croissante parmi les fabricants. Ils produisent deux, trois ou quatre « réels » par semaine, sans s'occuper de la qualité, dont ils n'ont que faire : leur renommée repose sur le nombre et non la qualité des produits imposés aux clients. Et cependant aujourd'hui plus que jamais une production excellente à tous les points de vue s'impcse. Avec la classe raffinée de spectateurs que nous avons maintenant, de bons exploitants et de splendides cinémas, une mauvaise production ne peut que nuire si non tuer l'industrie; et seuls les fabricants qui seront Cinématographistes ! Propriétaires de Théâtres Cinématographiques ! Envoyez aujourd'hui même VOS ADRESSES pour recevoir régulièrement le Bulletin de nos Dernières Merveilleuses Nouveautés. Société Cinématographique " CINÈS " 11, Rue Saint-Augustin. PARIS